LA HAIE
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CYCLE 2 : Apprentissages fondamentaux
QUESTIONNER LE MONDE DU VIVANT, DE LA MATIÈRE ET DES OBJETS
Quelques besoins vitaux des végétaux
Qu’est-ce qu’une haie? Quelles sont les plantes qui la composent? Comment se structure-t-elle ?
Quels sont les liens entre les végétaux, la microfaune et la macrofaune ?
Quel est l’intérêt de la haie pour la faune sauvage ? La fonction d’abri, de nourriture, de zones de reproduction.
Quelle est l’importance de la haie pour le paysage, l’agriculture, comme zone de circulation, de déplacements et d’échanges ?
Comment évolue-t-elle au cours des saisons, au fil des années ?
Pourquoi faut-il apprendre à préserver les haies ? Mise en exercice pratique de plantation.
La haie est une rangée d’arbres, d’arbustes, d’arbrisseaux et de plantes, qui forment comme une clôture, dont l’épaisseur est plus ou moins importante. La haie est présente en bordure de chemin, le long des axes de circulation, ou marque la séparation entre des cultures ou entre des habitations. Les paysages de bocage se distinguent par la présence d’un maillage de haies. La haie est un corridor écologique qui permet des échanges entre la faune et la flore. Elle présente un écosystème riche et original.
On distingue divers types de haies :
– La haie naturelle, constituée d’une variété d’essences végétales locales qui poussent librement.
– La haie vive, composée de quelques espèces végétales qui sont taillées par élagage ou émondage.
– La haie végétalisée, souvent créée à partir de plantations uniformes d’arbres à feuilles persistantes régulièrement taillés.
Différentes strates végétales structurent les haies naturelles et les haies vives et participent à la richesse de la biodiversité.
La haie est une rangée d’arbres, d’arbustes, d’arbrisseaux et de plantes, qui forment comme une clôture, dont l’épaisseur est plus ou moins importante. La haie est présente en bordure de chemin, le long des axes de circulation, ou marque la séparation entre des cultures ou entre des habitations. Les paysages de bocage se distinguent par la présence d’un maillage de haies. La haie est un corridor écologique qui permet des échanges entre la faune et la flore. Elle présente un écosystème riche et original.
On distingue divers types de haies :
– La haie naturelle, constituée d’une variété d’essences végétales locales qui poussent librement.
– La haie vive, composée de quelques espèces végétales qui sont taillées par élagage ou émondage.
– La haie végétalisée, souvent créée à partir de plantations uniformes d’arbres à feuilles persistantes régulièrement taillés.
Différentes strates végétales structurent les haies naturelles et les haies vives et participent à la richesse de la biodiversité.
Les essences d’arbres qui composent une haie peuvent être très différentes selon les régions et leur climat. On peut trouver des arbres fourragers, comme les frênes, les ormes, les érables ou les mûriers, des arbres taillés en têtard tels le charme, le chêne ou le saule.
On découvre également des plantes à feuillage persistant, telles le buis, le cyprès ou des arbustes porteurs de baies comme les mûres.
Cet écosystème permet aux insectes, aux oiseaux et aux petits mammifères, de s’abriter des intempéries ou des prédateurs, de se procurer une alimentation diversifiée et de disposer d’un lieu de reproduction et de repos.
Les haies vives ou naturelles, hébergent une microfaune précieuse. Pour les insectes pollinisateurs, parmi lesquels les abeilles et les papillons, elles offrent des ressources alimentaires et des couloirs de vol qui contribuent à leur préservation. Les auxiliaires des cultures, comme les coccinelles et les carabidés, s’y regroupent. Les lombrics, les collemboles et les vers de terre, y pullulent.
Pour la macrofaune, les haies sont un lieu d’hivernage en hiver, un refuge de nidification au printemps, une ressources alimentaire pour les jeunes en été, et, toute l’année, une protection face aux prédateurs et aux intempéries. L’équilibre de la chaîne alimentaire entre proies et prédateurs, est favorisé.
Les arbres et les plantes qui composent une haie, jouent un rôle important face aux changements climatiques. Leurs feuilles capturent le carbone et rejettent l’oxygène nécessaire à la vie, c’est la photosynthèse. Les haies contribuent à la lutte contre le CO2.
Les avantages des haies sont multiples :
La haie abrite une biodiversité très riche et contribue par sa présence à permettre les échanges entre la faune et la flore. La trame des haies forme des corridors écologiques.
La haie fournit de nombreux produits utiles comme des fruits et des baies : noisettes, mûres, pommes, des plantes médicinales, du bois de chauffage.
La haie joue un rôle de régulateur climatique en offrant une protection contre le vent et le froid, en limitant l’auto-évaporation en été ou en favorisant la production de rosée.
La haie permet de lutter contre l’érosion, car son système racinaire stabilise la décomposition des roches et des sols. Sa présence limite les conséquences du ruissellement, tempère les effets des inondations ou de la sécheresse et favorise l’alimentation des nappes phréatiques.
La haie contribue à la beauté des paysages.
L’abeille domestique la plus commune est l’abeille mellifère, dont le nom latin signifie « mouche à miel ». L’abeille est un insecte qui possède six pattes, deux paires d’ailes et un corps divisé en trois parties : tête, thorax, abdomen. Les premières abeilles sont apparues il y a plusieurs millions d’années, en même temps que les plantes à fleurs. L’abeille est un insecte pollinisateur. Son butinage est essentiel à la préservation de la biodiversité.
L’abeille est un insecte social qui vit en colonie. Plusieurs milliers d’individus, dont les tâches sont spécialisées, composent la ruche. Les ouvrières sont les plus nombreuses et leur fonction varie selon leur âge. Elles nettoient, construisent, aménagent, apportent nourriture et matériaux, entretiennent le couvain et défendent la ruche contre les prédateurs. Les faux-bourdons, les mâles, apparaissent au printemps pour la période de reproduction. La reine est unique et sa taille est plus importante. Sa seule fonction consiste à pondre des œufs. Les abeilles butineuses, les plus âgées, sont des ouvrières spécialisées qui vont à l’extérieur de la ruche, récolter le pollen et le nectar des plantes à fleurs. En se déplaçant ainsi, les abeilles contribuent à la fécondation des plantes, c’est la pollinisation.
L’abeille domestique vit en colonie, dans une ruche construite avec divers matériaux, dont le bois. L’intérieur de la ruche est composé de cadres que les abeilles utilisent pour monter des cellules en rayons. Ces cellules de cire, hexagonales, ont de multiples fonctions : stockage de la nourriture, miel, pollen, zone de ponte. La ruche comporte diverses parties comme le toit, la hausse, la porte d’entrée, le corps de ruche, la planche d’envol. Le rucher est un ensemble de ruches. L’apiculteur construit et entretient la ruche et récolte le miel.
Les abeilles se nourrissent de toutes les substances sucrées. À l’intérieur de la ruche, les jeunes abeilles ouvrières se transforment en nourrices au début de leur vie d’adulte. Certaines de leurs glandes se développent et produisent de la gelée royale. Seule la reine est exclusivement nourrie de gelée royale. Les autres larves sont alimentées avec un mélange de miel et de pollen appelé « pain d’abeilles ». Les abeilles butinent toutes sortes de plantes à fleurs et d’aliments sucrés.
Après avoir été fécondée par les faux-bourdons, la reine produit des œufs qui sont abrités dans de petites cellules en cire. La reine peut pondre jusqu’à 1 500 œufs par jour en été. Les œufs fécondés donnent naissance aux abeilles femelles, ouvrières ou reines, et les œufs non-fécondés, aux abeilles mâles, les faux-bourdons. Avant d’atteindre le stade adulte, les œufs fécondés se transforment en larves blanchâtres qui vont subir des évolutions successives. Au dernier stade, la nymphe se transforme en abeille adulte. Ce processus est appelé la métamorphose. Les abeilles ouvrières sont stériles, seule la reine assure la reproduction de la colonie.
Indices de présence
La ruche, le miel, le pollen, la gelée royale, le bourdonnement, le va-et-vient des abeilles.
Le mâle, appelé brocard, porte des bois qui tombent chaque année en automne puis repoussent. Il a une tâche blanche sur l’arrière en forme de haricot. La femelle appelée chevrette ne porte pas de bois et se reconnait par sa tâche blanche en forme de cœur.
En été, le brocard est solitaire, alors que la chevrette est accompagnée de ses faons. En hiver, les individus se rassemblent en groupes appelés hardes.
Il fréquente des milieux variés : lisière de bois, prés et cultures. On peut le trouver aussi bien dans les plaines agricoles qu’au cœur de la forêt.
Le chevreuil mange principalement des ronces, des bourgeons, des feuilles et de l’herbe. Il consomme des céréales en faible quantité.
La reproduction a lieu en été, période de rut. L’année suivante, en mai-juin, la femelle donne naissance à 2 faons.
Les abroutissements sur les bourgeons, les frottis sur les troncs.
Les crottes sont appelées moquettes.
Il aboie.
Le lapin de garenne est petit, de couleur brun-gris, avec un ventre clair. Ses oreilles sont de la même longueur que sa tête, et ses pattes arrière sont plus longues que ses pattes avant. Quand il court, on voit bien sa petite queue blanche.
Le lapin de garenne vit en groupes sociaux, plusieurs adultes partageant une garenne et un territoire. Il est plus actif le soir, jusqu’au lever du jour, et se cache la journée.
Il vit dans des terriers creusés dans le sol, l’ensemble est appelé garenne. Il aime les milieux semi-ouverts : cultures ou plaines avec des haies, bocage, vigne, mais aussi la garrigue.
Il mange des végétaux. Peu exigeant, il peut s’adapter et manger diverses plantes, herbes, bourgeons, et même écorces. Il peut vivre ainsi dans les milieux les plus pauvres.
La lapine peut faire jusqu’à 5 portées par an, presque toute l’année. Elle met bas 1 à 3 lapereaux. Les petits naissent sans poils et aveugles dans un terrier spécial appelé rabouillère.
Les crottes, les garennes et les grattis.
Le mâle est appelé sanglier, la femelle se nomme laie et les jeunes, marcassins. Ceux-ci sont rayés à la naissance. Le mâle possède des canines redoutables : les défenses et les grès. Les laies ont des canines appelées crochets.
Il vit en compagnie dirigée par une laie meneuse. Les mâles y restent jusqu’à l’âge de 3 ans puis deviennent solitaires. Une compagnie peut compter plusieurs dizaines d’individus.
On l’observe en forêt, principalement dans les ronciers mais aussi dans les haies touffues. La nuit, il cherche sa nourriture, au bois ou en plaine.
Il est omnivore et consomme particulièrement les fruits forestiers comme les glands. Il peut occasionner de gros dégâts dans les cultures agricoles.
La gestation de la laie dure 3 mois, 3 semaines et 3 jours. Elle met bas deux fois par an, 2 à 10 marcassins dans un endroit qu’elle aménage appelé chaudron.
Vermillis, boutis, souille. Les crottes sont appelées laissées.
Gruiiiik, gruiiiik
Les milieux naturels forment des réservoirs de biodiversité. Leur présence et leur diversité permettent aux espèces animales de s’abriter, se nourrir et se reproduire. De très nombreuses espèces végétales s’y développent. On appelle corridor écologique les voies et les chemins qui relient les milieux naturels.
Ces zones de passage offrent aux espèces animales la possibilité de se déplacer et aux espèces végétales, celle de se disperser.
En France, la trame bleue et la trame verte désignent les continuités qui correspondent aux divers milieux naturels reliés par des corridors écologiques.
La trame bleue correspond aux cours d’eau et aux zones humides.
La trame verte est constituée de chemins, de haies et de milieux tels que les forêts ou les prairies.
On distingue trois catégories de corridors écologiques.
Les corridors écologiques favorisent les échanges et contribuent à préserver la richesse de la biodiversité et la diversité des paysages.
Pour une espèce animale, se déplacer est vital.
Les mouvements sont quotidiens.
Chaque jour il faut partir à la recherche de la nourriture.
La laie, suivie de ses marcassins, empreinte souvent la même coulée.
La biche, accompagnée du faon de l’année et du jeune de l’année précédente, se déplace à la recherche de ronces, d’herbes et de jeunes rameaux.
Au crépuscule, la bécasse des bois quitte la forêt pour fréquenter les prairies où elle se nourrit de vers et de larves.
Lorsque la nourriture vient à manquer, en cas de sécheresse, d’inondation, d’incendie, ou l’hiver, il faut pouvoir franchir les obstacles pour aller plus loin.
La présence et la diversité des corridors écologiques jouent un rôle important lorsqu’il faut fuir le danger face à un prédateur.
Le lapin échappera plus facilement à l’autour des palombes s’il peut se réfugier sous une haie.
Les corridors écologiques permettent de disposer d’un territoire plus étendu et plus accessible pour la reproduction des espèces.
Les végétaux disséminent leurs graines afin de coloniser des places plus favorables en surface ou en luminosité.
La faune se disperse pour conquérir de nouveaux habitats. Les jeunes partent à la recherche de partenaires.
De nombreuses espèces se déplacent périodiquement sur de grandes distances, on parle alors de migration.
Les oiseaux migrateurs ont besoin de trouver, sur leur route, des espaces de repos, comme les zones humides, pour effectuer des haltes migratoires. Les corridors écologiques favorisent leurs déplacements.
Un isolement forcé dans un espace restreint augmente les risques de mortalité de la faune sauvage.
Il peut même causer sa disparition par manque de ressources, par propagation des maladies ou consanguinité.
De très nombreux obstacles freinent ou empêchent le déplacement des espèces.
Ce sont, par exemple, les grandes infrastructures : les routes, les canaux, les voies ferrées, les barrages…
Mais ce sont également les villes, voire la pollution lumineuse, qui perturbent la migration.
L’utilisation des pesticides limite la nourriture disponible en insectes.
Les milieux naturels ont été trop souvent artificialisés. Sur le littoral, le tourisme intensif a conduit à la destruction du cordon dunaire ou à l’assèchement des estuaires.
En montagne, les stations de sport d’hiver ont entraîné une fragmentation des milieux et la réduction des zones de tranquillité.
Le long des voies routières, les collisions se sont multipliées.
Restaurer et entretenir les corridors écologiques permet de compenser les effets de ces aménagements.
Depuis quelques années, les passages pour la faune, petite ou grande, le développement des pratiques agricoles ou forestières respectueuses de la biodiversité, favorisent la circulation des espèces et améliorent la diversité des paysages.
Les corridors écologiques souterrains, terrestres, aériens ou aquatiques, sont essentiels à toutes les échelles géographiques de la plus petite à la plus grande, celle de la planète.