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AccueilACTIVITÉS PROPOSÉESCYCLE 3 : ConsolidationEXPLIQUER L’ORIGINE DE LA MATIERE ORGANIQUE DES ETRES VIVANTS ET SON DEVENIRObserver le comportement hivernal d’un animalLa grande migration

La grande migration

ACTIVITÉS PROPOSÉES

CYCLE 3 : Consolidation

EXPLIQUER L’ORIGINE DE LA MATIERE ORGANIQUE DES ETRES VIVANTS ET SON DEVENIR

Observer le comportement hivernal d’un animal

L’observation des espèces migratrices, en particulier celles présentes sur les zones humides, facilite la compréhension des différences de comportement selon les saisons.

Découverte de la zone humide et observation des éléments qui la caractérisent :
La ligne d’eau et son évolution au cours des saisons. La végétation aquatique et de bords de rives. La présence ou l’absence d’espèces animales inféodées.

Description de la faune et de sa diversité : poissons, insectes, oiseaux, et autres espèces animales présentes :
Repérage des indices de présence de la faune et de leur localisation.
Observation des espèces présentes selon les saisons.

Que recherchent les oiseaux migrateurs sur les zones humides en hiver : alimentation, abri,… D’où viennent les migrateurs ? Vers où repartent-ils ?
Le canard colvert, espèce migratrice la plus commune des canards de surface pourra servir d’exemple..

Réflexion sur le rôle des zones humides ; les risques et menaces : les changements climatiques, les espèces exotiques envahissantes, le comblement,…

CETTE ACTIVITÉ FAIT RÉFÉRENCE AUX FICHES SUIVANTES :

Le mâle est très coloré, tête verte, collier blanc, ventre gris et poitrine marron

LE CANARD COLVERT

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LE CANARD COLVERT
Anas platyrhynchos

Le mâle est très coloré, tête verte, collier blanc, ventre gris et poitrine marronEn plumage nuptial il est facile de reconnaître le mâle de la femelleEn vol on peut voir le miroir bleuEn plumage d’éclipse le mâle ressemble à la femelleLes couples peuvent se regrouper et former des groupes importantsLe canard colvert a les pattes palmées qui lui permettent de nager et de se poser facilement sur l’eauLa femelle fait son nid au sol dans la végétation, elle pond 10 à 15 œufs dès le mois de février qu’elle couve pendant 28 joursLes canetons sont nidifuges et suivent leur mère dès la naissance jusqu’à leur envol.Les jeunes canards se nourrissent essentiellement d’insectes qu’ils attrapent eux même.Le canard colvert est un canard de surface ; il se nourrit à la surface de l’eau mais il peut également plonger la tête sous l’eau et se retrouve alors dans une position typique avec la queue en l’airComme tous les canards de surface il s’envole directement sans courir sur l’eauComme tous les canards de surface il s’envole directement sans courir sur l’eau

Le colvert est un canard de surface. On le reconnait aisément à sa tête verte avec un collier blanc pour le mâle. La femelle, appelée cane se reconnaît à son plumage brun moucheté et le miroir violet de ses ailes.

  • Découverte et Mode de vie
  • Habitat et Alimentation
  • Reproduction
  • Indices de présence

Mode de vie

Il vit en couple. Plusieurs couples peuvent parfois former de grands groupes. Bien qu’il soit migrateur, il est présent en France toute l’année.

Habitat

Il passe sa journée sur des étangs ou des cours d’eau qu’il quitte le soir pour aller se nourrir sur des prairies ou des champs cultivés.

Alimentation

Granivore en hiver, il mange principalement des végétaux, sauf pendant les 3 premières semaines de sa vie où il consomme des insectes.

Reproduction

Le couple se forme au début de l’hiver. La reproduction a lieu entre février et avril. La femelle pond 10 à 15 œufs et les couve pendant 28 jours. Elle s’en occupe seule jusqu’à leur envol.

Indices de présence

Il cancane, caquette ou nasille.

  • Vidéo Complète
La plus grosse des oies sauvages, l’oie cendrée a le bec orange et les pattes roses

L’OIE CENDRÉE

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L’OIE CENDRÉE
Anser anser

La plus grosse des oies sauvages, l’oie cendrée a le bec orange et les pattes rosesGros plan de la tête, on peut voir également le tour de l’œil orangeLes rémiges primaires, les grandes plumes du bout de l’aile (au nombre de 10 ou 11) permettent à l’oiseau de volerLes oies cendrées vivent en couple toute leur vieL’oie cendrée pousse souvent des cris « gah-onk »L’oie cendrée pousse souvent des cris « gah-onk »Les 2 parents élèvent les jeunesLes oisons mangent de l’herbe comme leur parentsJeunes oisons âgés de 2 semainesLes oies mangent exclusivement des végétaux, principalement de l’herbeLes oies mangent exclusivement des végétaux, principalement de l’herbeOie cendrée sur son nidOies cendrées au décollageOies cendrées en compagnie de courlis cendrésOie cendrée se baignantOie cendrée en volOie cendrée en volOie cendrée en volOies cendrées dans différents milieuxOies cendrées dans différents milieuxOies cendrées dans différents milieuxOies cendrées dans différents milieuxOies cendrées dans différents milieuxOies cendrées dans différents milieuxOies cendrées dans différents milieuxOies cendrées dans différents milieuxOies cendrées dans différents milieux

L’oie cendrée est la plus grande des oies sauvages européennes. Elle possède un plumage gris, brun. Les ailes sont plus foncées, ses pattes sont roses et son bec est orange.

  • Découverte et Mode de vie
  • Habitat et Alimentation
  • Reproduction
  • Indices de présence

Mode de vie

Elles sont grégaires. Entre mai et août, l’oie perd les grandes plumes de ses ailes (rémiges) et ne peut plus voler pendant 3 semaines. Les oies sont migratrices et quelques-unes nichent en France.

Habitat

En hiver, elle recherche les zones en eau, lacs, estuaires, prairies inondées. Pendant la reproduction, elle va se cantonner plutôt dans les marais ou les roselières.

Alimentation

Les végétaux constituent son unique ressource alimentaire. Elle se nourrit également de graines au sol dans les champs après la récolte.

Reproduction

Dans un nid au sol se trouvent les 5 ou 6 œufs pondus entre avril et juin.
Ils sont de couleur crème et gros (85mm). La couvaison dure de 27 à 29 jours. Les jeunes quittent le nid 24 h après l’éclosion, ils sont nidifuges.

Indices de présence

Espèce très sonore ; voix forte et bruyante

Son / Cri

Émet un son ressemblant à « gah-onk »

Anecdote

Du moyen-âge au 19ème siècle on utilisait les plumes d’ailes (rémiges) des oies pour écrire

Il existe aussi : L’oie des moissons, l’oie rieuse

LE PIGEON RAMIER

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LE PIGEON RAMIER
Columba palumbus

Le pigeon ramier porte un plumage gris bleu, rosâtre sur la poitrine, avec une tache blanche de chaque côté du cou. En vol, on le reconnaît grâce à la barre blanche qu’il porte sur chaque aile et à l’extrémité noire de sa queue.

  • Découverte et Mode de vie
  • Habitat et Alimentation
  • Reproduction
  • Indices de présence

Mode de vie

Pendant la saison de reproduction, le pigeon ramier vit en couple. En hiver, il vit en groupe. Certains sont sédentaires. Ceux des zones très froides sont migrateurs, ils vont vers le sud pour passer l’hiver. En France il est présent toute l’année.

Habitat

On trouve le pigeon ramier dans tous les milieux : en ville, en forêt, dans les champs, dans les parcs ou les jardins.

Alimentation

Le pigeon ramier a un régime alimentaire très varié mais il consomme essentiellement des végétaux. Il se nourrit de graines, de bourgeons, de fleurs, de fruits, de racines.

Reproduction

Il se reproduit entre mars et septembre, mais surtout en été.

Chaque couple peut faire de 1 à 4 pontes de 2 œufs par an. C’est la femelle qui assure l’essentiel de la couvaison des œufs. Les jeunes sont nidicoles.

Indices de présence

Il roucoule

Hibou moyen-duc.

LES ANIMAUX DE LA NUIT

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LES ANIMAUX DE LA NUIT

Hibou moyen-duc.De nombreuses espèces d'insectes comme cette punaise sont surtout actives la nuit.L'escargot est un animal principalement nocturne.La chouette chevêche est un rapace nocturne.La fouine est également un mammifère nocturne.Le héron cendré est capable de voler la nuit.Les oies sont capables d'effectuer leur migration la nuit.Le hibou des marais a des yeux adaptés à la vision nocturne.C'est la nuit que l'on peut entendre les loups.Brame du cerf en pleine nuit.Les canards sont actifs la nuit.Les étourneaux sansonnet se regroupent pour passer la nuit dans un dortoir.Perdrix grises surprises dans leur sommeil.La bécasse des bois se déplace la nuit pour se nourrir.Le sanglier se nourrit principalement la nuit.Le hérisson recherche sa nourriture (vers de terre, escargots...) la nuit.La nuit les cervidés sortent de la forêt pour s'alimenter.Les chamois sortent des parois rocheuses la nuit pour se nourrir dans les prairies.Sangliers à la recherche de vers de terre à la nuit tombante.Les renards mulotent la nuit.Le cerf brame du crépuscule à l'aube.Ce jeune renard sort de son terrier au crépuscule.Les canards s'envolent vers les zones de gagnage au crépuscule.Sarcelles d'hiver arrivant sur une zone de gagnage.Chouette effraie au crépuscule.Le hibou des marais quitte sa cachette diurne au coucher du soleil.Le hibou des marais quitte sa cachette diurne au coucher du soleil.Le blaireau regagne son terrier au petit jour avant le lever du soleil.A l'aube la Martre regagne sa cachette diurne.Bernaches cravant de retour sur leur zone de repos à l'aube.Bernaches cravant de retour sur leur zone de repos à l'aube.Les oiseaux couvent leurs œufs jour et nuit.

La plupart des animaux nocturnes, qui se reposent le jour, vont commencer dès le crépuscule, à quitter leur abri.

  • Introduction
  • Le crépuscule
  • La nuit
  • L'aube

La nuit correspond à la période au cours de laquelle le soleil n’est pas visible.
Elle commence le soir après le crépuscule et se termine le matin à l’aube.
L’obscurité domine.
La durée de la nuit est plus longue en hiver et plus courte en été.

Du crépuscule à l’aube, les animaux diurnes vont peu à peu laisser la place aux espèces nocturnes.
En l’absence de lumière, les végétaux vont interrompre la photosynthèse.

La nuit est aussi importante que le jour pour la biodiversité.
La pollution lumineuse a des effets nocifs, en particulier sur les insectes et les oiseaux.
L’obscurité nocturne est une ressource naturelle à préserver.

La plupart des animaux nocturnes, qui se reposent le jour, vont commencer dès le crépuscule, à quitter leur abri.

Le blaireau sort de son terrier.
Le hérisson, caché sous les feuilles, quitte la forêt à la recherche d’insectes ou de mollusques comme les escargots ou les limaces qui profitent de l’humidité plus importante pour se déplacer et s’alimenter.

Le chevreuil mâle, le brocard, et la femelle, la chevrette, sortent de la forêt et se dirigent vers les prairies.
C’est aussi le moment où l’on peut apercevoir le cerf et la biche.

Le renard, après avoir passé la journée caché dans son terrier, part à la recherche de mulots ou de batraciens.

La chouette chevêche et le hibou Moyen-duc vont déployer leurs ailes pour commencer à chasser.
Le lucane cerf-volant sera peut-être au menu.

Au crépuscule, la bécasse quitte la forêt et se dirige, elle aussi, vers les prairies où elle se nourrit de vers de terre et de larves.

Les canards abandonnent les plans d’eau pour consommer, sur leurs rives et les bordures, les graines et les plantes aquatiques.

S’il y a des animaux qui sortent pour manger, d’autres, au contraire, quittent leur zone d’alimentation en direction de leurs dortoirs, où ils passeront la nuit.
C’est le cas des étourneaux sansonnets, des grues cendrées ou des aigrettes garzettes.

Les animaux de la nuit sont adaptés à un mode de vie différent.
L’ouïe, l’odorat, le toucher, sont particulièrement développés.
Les rapaces nocturnes, par exemple, ont des yeux adaptés pour voir dans l’obscurité.
Leurs yeux sont soit plus volumineux, soit placés différemment.
Les chauves-souris font appel à l’écholocation pour attraper les insectes.

Au cœur de la forêt, le sanglier et la laie partent à la recherche des fruits forestiers du chêne, du hêtre ou du châtaigner.
Ils retournent le sol pour y trouver des vers ou de petits invertébrés.

Les hiboux, que l’on reconnaît aux aigrettes présentes au sommet de la tête, comme le Grand-duc ou le Moyen-duc, sont en chasse.
Comme tous les rapaces, ils peuvent localiser leurs proies : rongeurs comme le campagnol, passereaux comme le pinson, ou batraciens comme la rainette à de grandes distances.

La chouette hulotte appelée aussi le chat-huant, scrute la nuit avec attention.
Son cri transperce le silence de la campagne.

C’est aussi la nuit que se font entendre les loups.

Près des marais, le chant des batraciens couvre le bruit des battements d’ailes des chauves-souris.
Haut dans le ciel, le vol des migrateurs se poursuit.

La rosée recouvre les praires, ses gouttes se déposent sur les fils des toiles d’araignées qui scintillent dans les premières lueurs du jour.
L’aube est la période où les animaux nocturnes et diurnes vont se côtoyer.
Le renard et le blaireau regagnent leurs terriers.
La martre se rendort.

L’air est plus stable, le chant des oiseaux porte loin.
L’aube est un moment privilégié de vocalises pour les oiseaux.
Les grues cendrées, les étourneaux sansonnets, commencent à quitter les dortoirs pour rejoindre leurs zones d’alimentation.

Lorsque le jour est levé, les animaux de la nuit laissent place aux espèces diurnes.

  • Vidéo Complète

Dès le mois de Février les noisetiers sont en fleur.

LES QUATRE SAISONS

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LES QUATRE SAISONS

Dès le mois de Février les noisetiers sont en fleur.Cerf mulet en MarsLe retour du coucou en Avril est l'un des symboles du printemps.Au printemps les fleurs éclosent de toute part, vers le 1er Avril les colza sont en fleur.Au printemps la sève remonte, vers le 1er Mai les hêtres ont des feuilles.Bourgeon de saule au printemps.Germination d'un jeune hêtre au printemps.En agriculture, les activités humaines sont rythmées par les saisons. Agriculteur en train de semer des betteraves au printemps.Vignes au printemps.Au printemps les oiseaux construisent leur nid comme cette Cigogne blanche.Parade nuptiale d'un coq faisan au printemps.Les oiseaux pondent des œufs et couvent au printemps comme cette femelle de merle noir.Au printemps les bois du cerf sont en velours.Jeune renard au printemps dans les jacinthes en fleur.Têtards de grenouilles rousses au printemps.Paysage en étéLes jeunes perdrix naissent au début de l'été.Sanglier en poil d'été.En été, les chevreuils vivent en couple.En été les perdrix vivent en compagnies.En été le cerf perd ses velours.Biche et son faon en été.En été la nourriture est abondante.La moisson du blé s'effectue en été.Travaux de moisson en été.Paysage en automne, les feuilles des arbres sont diversement coloréesPaysage en automneL'automne est la saison des labours et des semis de bléLes glands, fruits du chêne arrivent à maturité en automneBrame du cerf en automne.Cerf au brame en Automne.En hiver la nature est au repos.Perdrix grises dans la neige en hiver.Merle noir en hiverCanards posés sur la glace en hiver.En hiver les ours hibernent dans une caverne.Le cerf perd ses bois en fin d'hiver.

Dans notre pays, situé dans l’hémisphère Nord, en zone de climat tempéré, l’année est divisée en quatre saisons de trois mois chacune.

  • Découverte
  • Le Printemps
  • L'été
  • L'automne
  • L'hiver

Le début de chaque saison commence par le solstice pour l’été et l’hiver et par l’équinoxe pour le printemps et l’automne.
A chaque saison, correspondent un climat et une température liés à l’inclinaison de l’axe de la terre et à sa proximité avec le soleil. La durée du jour varie elle aussi.

Les saisons jouent un rôle essentiel sur les évolutions des espèces végétales et animales et sur les activités humaines.
Le changement climatique peut perturber ces évolutions et ces activités.

Au printemps, la nature se réveille. Les températures sont plus douces, la luminosité, l’ensoleillement, plus importants qu’en hiver.
La sève remonte dans les différents organes des plantes.
Les bourgeons s’ouvrent et de nouvelles feuilles apparaissent. Les arbres se couvrent de fleurs. L’herbe repousse sur les prairies et les bords de chemins. C’est la période de la germination au cours de laquelle la végétation se développe.

Le hérisson et la tortue cistude sortent de leur hibernation.
De nombreuses espèces migratrices, comme l’hirondelle, sont de retour.

C’est la saison de la reproduction et des naissances pour un grand nombre d’animaux. La biche met bas son unique faon qu’il ne faut ni toucher, ni déranger. Les bois du cerf commencent à repousser.
Les oiseaux font entendre les chants des parades nuptiales.
Le grèbe huppé arbore sa  huppe colorée.
Le pigeon ramier, également appelé palombe, après avoir choisi son territoire, attire les femelles en roucoulant.
Les nids se construisent et se garnissent.

Les insectes sont à l’ouvrage. Leur abondance coïncide avec l’éclosion des œufs de perdrix. Les jeunes perdreaux, insectivores peuvent ainsi trouver la nourriture nécessaire à leur croissance.
La grenouille retourne vers le milieu aquatique pour y pondre ses œufs. Les têtards se développeront, selon la température de l’eau, entre 3 et 20 jours après la ponte.
Les renardeaux commencent à sortir de leur terrier.

Pour les agriculteurs, comme pour les jardiniers, c’est la saison des semis du maïs, du tournesol ou des plantations.
Les haies, les chemins, les bordures de champs, comme tous les milieux naturels, accueillent une riche biodiversité qu’il faut veiller à préserver.

L’été est la saison qui a les jours les plus longs et les mois les plus chauds de l’année.
La sécheresse excessive, les grands  incendies de forêt et de broussailles, peuvent venir perturber les équilibres de la flore et de la faune. Les orages d’été, parfois violents, peuvent détruire les couvées des oiseaux ou inonder la rabouillère de la lapine.

La nature atteint sa pleine maturité. Pour les plantes, c’est la  période de fructification, grâce à la pollinisation, les fleurs se sont transformées en fruits.
Les prairies sont fauchées.
Les agriculteurs moissonnent le blé, l’orge, le colza, le tournesol et les récoltes sont engrangées.

Le têtard se métamorphose en grenouille.

Les oiseaux, comme la poule faisane et les mammifères, comme la lapine, ou la hase, la femelle du lièvre, élèvent leurs jeunes. Pour éviter les prédateurs et trouver de la nourriture, ils recherchent les haies, les buissons, les bords de champs ou de chemins. Les perdrix grises et rouges se regroupent en compagnies. Les hirondelles chassent les insectes.
Le grèbe huppé profite du niveau plus bas des étangs pour se nourrir de poissons et de petits mollusques.
Les bois du cerf, qui est l’un des plus grands mammifères de France, ont repoussé. Le velours qui les recouvre tombe à partir de la fin du mois de juillet.
La biche allaite son seul faon et se regroupe en hardes avec les autres femelles.

A l’automne, les journées raccourcissent, le soleil semble moins chaud et les pluies plus abondantes.

Les feuilles des arbres à feuilles caduques se teintent de couleurs qui vont du jaune à l’orangé ou au brun. Certaines commencent à tomber.
Les agriculteurs sèment les graines de blé, d’orge ou de colza.
Les viticulteurs vendangent leurs vignes.

Le cerf élaphe dont les bois, faits d’os, peuvent peser jusqu’à 10 kilos, cherche à attirer les femelles. C’est la période du brame, cri rauque qui résonne en forêt.

Les dernières chaleurs et l’humidité sont propices à la présence des champignons.

Certaines espèces constituent des réserves pour l’hiver, comme les fourmis. L’écureuil stocke les fruits forestiers comme les glands, les châtaignes.

Le grèbe huppé perd sa huppe, il se rassasie de poissons et se constitue une réserve de graisse pour l’hiver.

De nombreux oiseaux partent en migration. En novembre, des milliers de pigeons ramiers, de canards ou de grues cendrées, traversent le ciel. L’hirondelle part vers l’Espagne ou l’Afrique.

En hiver, la nature est au repos.

Les arbres à feuilles caduques ont totalement perdu leurs feuilles, la sève ne monte plus, la végétation arrête sa croissance.

Dans les champs, les céréales semées à l’automne sont en dormance.

Les animaux s’adaptent au froid. L’ours brun hiverne, la marmotte et le hérisson hibernent.
Ils ralentissent leur rythme cardiaque et abaissent leur température corporelle en dormant tout l’hiver. Ils économisent ainsi leurs réserves. De nombreux amphibiens, tels que la grenouille, hibernent, parfois sous le tapis forestier, pour éviter le gel.

Les grèbes, les oies et les canards, se regroupent en bande sur les étangs et les plans d’eau. Leurs plumes inférieures sont plus courtes et plus denses, c’est le duvet.

Le cerf se dote d’un pelage plus épais, tout comme le chevreuil et la plupart des mammifères.
A la fin de l’’hiver, le cerf perd ses bois.

Et le cycle des saisons recommence.

  • Vidéo Complète

Les milieux naturels forment des réservoirs de biodiversité.

LES CORRIDORS ÉCOLOGIQUES

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LES CORRIDORS ÉCOLOGIQUES

Les milieux naturels forment des réservoirs de biodiversité.Les grands axes routiers représentent des obstacles aux déplacements de la faune.Les corridors écologiques permettent à la faune d'utiliser un territoire plus étendu.La faune sauvage utilise les chemins comme corridors de déplacement.Les clôtures peuvent constituer des obstacles au déplacement des mammifères (biche).En milieu agricole, les haies constituent un réseau de corridors écologiques.Paysage agricole ayant conservé des éléments fixes du paysage (haie d'arbres).Haie vive en milieu ouvert apportant une nourriture variée à la faune sauvage.La viorne lantane est fréquente dans les haies basses, elle procure des fruits à la faune sauvage.En zone agricole, une simple haie représente un élément de la trame verte.Une simple haie au bord d'un chemin représente un maillon de la trame verte.Le corridor linéaire donne accès à une plus grande diversité végétale.Buissons et bandes enherbées: des éléments simples qui forment des corridors en îlot.Plantation de buissons entre deux parcelles cultivées.Essences végétales variées dans une prairie.La trame bleue correspond aux cours d'eau et aux zones humides.Les cours d'eau sont des éléments essentiels à la trame bleue.Ruisseau traversant une vallée.Chemin rural traversant une zone humide.Les zones humides sont des haltes migratoires indispensables aux oiseaux d'eau.Le triton crêté a besoin du maintien des zones humides pour se reproduire.Le sonneur à ventre jaune a besoin de petites zones humides en forêt pour se reproduire.Saumon atlantique franchissant une chute lors de sa migration.Les chutes représentent des obstacles à la migration des poissons migrateurs.Zone humide en hiver.Les espaces naturels sont indispensables aux abords des villes.

Les milieux naturels forment des réservoirs de biodiversité. Leur présence et leur diversité permettent aux espèces animales de s’abriter, se nourrir et se reproduire. De très nombreuses espèces végétales s’y développent. On appelle corridor écologique les voies et les chemins qui relient les milieux naturels.

  • Découverte
  • Fonctions
  • Rôles

Ces zones de passage offrent aux espèces animales la possibilité de se déplacer et aux espèces végétales, celle de se disperser.

En France, la trame bleue et la trame verte désignent les continuités qui correspondent aux divers milieux naturels reliés par des corridors écologiques.
La trame bleue correspond aux cours d’eau et aux zones humides.
La trame verte est constituée de chemins, de haies et de milieux tels que les forêts ou les prairies.

On distingue trois catégories de corridors écologiques.

  • Le corridor linéaire. Les bordures de champs, les chemins ruraux, les cours d’eau et leurs rives, en sont un exemple.
    Le chevreuil peut emprunter ces passages pour se déplacer entre la forêt et la prairie.
    Pour les pollinisateurs, le corridor linéaire  donne accès à une plus grande diversité végétale.
  • Le corridor en îlot. Il se présente sous forme de petites îles, de mares, de clairières ou de jardins.
  • Le corridor en zone : la forêt, les champs, le bocage, la zone humide, sont des espaces plus vastes qui illustrent ce type de corridors.

Les corridors écologiques favorisent les échanges et contribuent à préserver la richesse de la biodiversité et la diversité des paysages.

Pour une espèce animale, se déplacer est vital.
Les mouvements sont quotidiens.
Chaque jour il faut partir à la recherche de la nourriture.
La laie, suivie de ses marcassins, empreinte souvent la même coulée.

La biche, accompagnée du faon de l’année et du jeune de l’année précédente, se déplace à la recherche de ronces, d’herbes et de jeunes rameaux.
Au crépuscule, la bécasse des bois quitte la forêt pour fréquenter les prairies où elle se nourrit de vers et de larves.
Lorsque la nourriture vient à manquer, en cas de sécheresse, d’inondation, d’incendie, ou l’hiver, il faut pouvoir franchir les obstacles pour aller plus loin.

La présence et la diversité des corridors écologiques jouent un rôle important lorsqu’il faut fuir le danger face à un prédateur.
Le lapin échappera plus facilement à l’autour des palombes s’il peut se réfugier sous une haie.

Les corridors écologiques permettent de disposer d’un territoire plus étendu et plus accessible pour la reproduction des espèces.

Les végétaux disséminent leurs graines afin de coloniser des places plus  favorables en surface ou en luminosité.

La faune se disperse pour conquérir de nouveaux habitats. Les jeunes partent à la recherche de partenaires.

De nombreuses espèces se déplacent périodiquement sur de grandes distances, on parle alors de migration.
Les oiseaux migrateurs ont besoin de trouver, sur leur route, des espaces de repos, comme les zones humides,  pour effectuer des haltes migratoires. Les corridors écologiques favorisent leurs déplacements.

Un isolement forcé dans un espace restreint augmente les risques de mortalité de la faune sauvage.
Il peut même causer sa disparition par manque de ressources, par propagation des maladies ou consanguinité.

De très nombreux obstacles freinent ou empêchent le déplacement des espèces.

Ce sont, par exemple, les grandes infrastructures : les routes, les canaux, les voies ferrées, les barrages…
Mais ce sont également les villes, voire la pollution lumineuse, qui perturbent la migration.
L’utilisation des pesticides limite la nourriture disponible en insectes.
Les milieux naturels ont été trop souvent artificialisés. Sur le littoral, le tourisme intensif a conduit à la destruction du cordon dunaire ou à l’assèchement des estuaires.
En montagne, les stations de sport d’hiver ont entraîné une fragmentation des milieux et la réduction des zones de tranquillité.

Le long des voies routières, les collisions se sont multipliées.
Restaurer et entretenir les corridors écologiques permet de compenser les effets de ces aménagements.

Depuis quelques années, les passages pour la faune, petite ou grande, le développement des pratiques agricoles ou forestières respectueuses de la biodiversité, favorisent la  circulation des espèces et améliorent la diversité des paysages.

Les corridors écologiques souterrains, terrestres, aériens ou aquatiques, sont essentiels à toutes les échelles géographiques de la plus petite à la plus grande, celle de la  planète.

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MOTS-CLÉS

omnivore insectes Morphologie migrateur Biodiversité grégaire Alimentation Indices de présence graine Bois étang insecte Reproduction Habitat oiseau sédentaire terrier mollusques Marais Forêt

Éducation à la Nature

L’éducation à la nature est l’un des instruments au service du développement durable et des grands objectifs nationaux en matière de changements climatiques, de préservation de la biodiversité et du développement de l’écocitoyenneté.

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Associations agréées au titre de la protection de l’environnement, les Fédérations des Chasseurs proposent aux établissements scolaires, en application des programmes définis par l’Education Nationale, ou aux collectivités locales dans le cadre des TAPS, des animations concernant la présentation de la faune sauvage ou des milieux naturels de leur territoire.
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