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AccueilACTIVITÉS PROPOSÉESCYCLE 3 : ConsolidationLa planète terre : les enjeux liés à l'environnementLa forêt

La forêt

ACTIVITÉS PROPOSÉES

CYCLE 3 : Consolidation

La planète terre :

Les enjeux liés à l'environnement

Observer le peuplement forestier

Quelles sont les diverses essences présentes ? A quelle famille appartiennent-elles ?

Quel mode d’organisation observe-t-on ? Les regroupements, associations…

Quelle est la nature du sol ? Géomorphologie, humus,….

Quelles sont les autres formes de végétations présentes ?

L’évolution de la forêt au fil des saisons.

La faune des forêts. Où regarder et qu’observer ?

Les animaux des sous-bois

Mammifères : cerf, chevreuil, sanglier, renard,…

Oiseaux : bécasse, faisans, merle noir, grives,…

Les animaux des terriers et des cavités

Mammifères : blaireau, fouine, martre, putois, chauve-souris,…

Oiseaux : chouette, hiboux, mésange, pic-vert,…

Les animaux des arbres

Mammifères : écureuil roux, martre, fouine, loir,…

Oiseaux : pigeon ramier, pie bavarde, corneille noire, buse variable, geai des chênes…

La forêt face aux changements :

Les risques :

Incendie, tempêtes,…. Dégénérescence et modifications de certains peuplements, espèces invasives, banalisation,…

Les atouts :

Capture du carbone, qualité des paysages, biodiversité, matériaux,…

S’initier aux gestes en faveur de la préservation de la forêt.

CETTE ACTIVITÉ FAIT RÉFÉRENCE AUX FICHES SUIVANTES :

Le mâle s'appelle le sanglier

LE SANGLIER

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LE SANGLIER
Sus scrofa

Le mâle s'appelle le sanglierLa femelle s'appelle la laieLe jeune s'appelle le marcassinLe mâle possède des canines très développées, les défensesLe mâle possède des canines très développées, les défensesEn été le pelage du sanglier prend un aspect plus clair et le poil est plus courtOn le rencontre plutôt en forêtOn le rencontre plutôt en forêtmais il fréquente également les champs cultivésmais il fréquente également les champs cultivésmais il fréquente également les champs cultivésEmpreinte de sanglierPendant le rut il est fréquent que les mâles s'affrontentpour se nourrir le sanglier fouille le sol avec son nez puissant, il est omnivorepour se nourrir le sanglier fouille le sol avec son nez puissant, il est omnivoreLe sanglier se roule dans la boue pour se débarrasser de ses parasites on dit qu'il se souilleAttention, il peut occasionner des accidents de la circulationLe sanglier aime l'eau, il nage très bienA l'âge adulte il peut peser plus de cent kilos

Le mâle est appelé sanglier, la femelle se nomme laie et les jeunes, marcassins. Ceux-ci sont rayés à la naissance. Le mâle possède des canines redoutables : les défenses et les grès. Les laies ont des canines appelées crochets.

  • Découverte et Mode de vie
  • Habitat et Alimentation
  • Reproduction
  • Indices de présence

Mode de vie

Il vit en compagnie dirigée par une laie meneuse. Les mâles y restent jusqu’à l’âge de 3 ans puis deviennent solitaires. Une compagnie peut compter plusieurs dizaines d’individus.

Habitat

On l’observe en forêt, principalement dans les ronciers mais aussi dans les haies touffues. La nuit, il cherche sa nourriture, au bois ou en plaine.

Alimentation

Il est omnivore et consomme particulièrement les fruits forestiers comme les glands. Il peut occasionner de gros dégâts dans les cultures agricoles.

Reproduction

La gestation de la laie dure 3 mois, 3 semaines et 3 jours. Elle met bas deux fois par an, 2 à 10 marcassins dans un endroit qu’elle aménage appelé chaudron.

Indices de présence

Vermillis, boutis, souille. Les crottes sont appelées laissées.

Son / Cri

Gruiiiik, gruiiiik

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LE RENARD

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LE RENARD
Vulpes vulpes

Le renard se reconnaît à son pelage qui peut varier du roux au grisâtre et à sa queue longue et touffue, blanche à l’extrémité. Ses oreilles sont droites et pointues. Le mâle est un peu plus gros que la femelle.

  • Découverte et Mode de vie
  • Habitat et Alimentation
  • Reproduction
  • Indices de présence

Mode de vie

Il symbolise la ruse et l’habileté : il agit avec intelligence surtout lorsqu’il s’agit de se nourrir. Il conserve des habitudes nocturnes bien que des individus soient souvent observés pendant la journée.

Habitat

Il s’adapte à toutes sortes d’habitats et s’approche volontiers des maisons. Il vit aussi bien dans les champs, à proximité des forêts que dans une lande. Il ne craint guère la présence de l’homme.

Alimentation

Il est omnivore : il se nourrit surtout de petits mammifères, campagnols, mulots, mais aussi d’oiseaux, de grenouilles, d’insectes, de petits fruits et de restes d’animaux. Il peut aussi s’attaquer à des poules, des lapins ou des perdrix.

Reproduction

La période de reproduction a lieu entre mi-janvier et mi-février. Les naissances de 1 à 10 renardeaux ont lieu de mars à mai. Les petits sont aveugles à la naissance et n’ouvrent les yeux qu’à partir de la deuxième semaine. Ils sont sevrés à 4 ou 5 semaines.

Indices de présence

Terriers, crottes, coulées

Il glapit

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LA FORÊT

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LA FORÊT
Espace arboré

La forêt est un ensemble d’arbres et d’arbustes, de différentes variétés, plus ou moins grands selon leurs âges. La forêt pousse du niveau de la mer jusqu’en montagne à une altitude de 1 800 mètres. Il existe des forêts de feuillus composées d’arbres à feuilles caduques qui tombent à l’automne et des forêts d’arbres à aiguilles ou résineux à feuilles persistantes. La forêt est un écosystème complexe et riche offrant des habitats à de nombreuses populations animales, végétales, fongiques et microbiennes. On distingue la forêt primaire, qui couvre moins de 10 % de la planète et la forêt secondaire, aménagée par le travail des sylviculteurs.

  • Découverte
  • Végétation
  • Fonctions

Découverte

La forêt est un ensemble d’arbres et d’arbustes, de différentes variétés, plus ou moins grands selon leurs âges. La forêt pousse du niveau de la mer jusqu’en montagne à une altitude de 1 800 mètres. Il existe des forêts de feuillus composées d’arbres à feuilles caduques qui tombent à l’automne et des forêts d’arbres à aiguilles ou résineux à feuilles persistantes. La forêt est un écosystème complexe et riche offrant des habitats à de nombreuses populations animales, végétales, fongiques et microbiennes. On distingue la forêt primaire, qui couvre moins de 10 % de la planète et la forêt secondaire, aménagée par le travail des sylviculteurs.

Végétation

La forêt se compose de quatre strates de végétation qui sont la strate muscinale, herbacée, arbustive et arborescente, sans oublier le domaine souterrain où se développe le système racinaire.

La forêt peut avoir différents aspects :

  • la futaie, composée de grands arbres qui ont le même âge
  • le taillis formé d’arbres de petites tailles regroupés autour de la souche d’un arbre abattu.
  • le taillis sous futaie qui est un mélange de taillis et de futaie.

En dehors des principales essences d’arbres, on trouve en forêt, de multiples espèces végétales.

La forêt est une zone d’alimentation, d’abris et de reproduction pour de très nombreuses espèces de mammifères, d’oiseaux ou d’insectes. Dans les sous-bois, on rencontre des cervidés, des sangliers, des renards… et des oiseaux comme la bécasse, le merle noir,…

Dans les arbres, on observe l’écureuil roux, la martre, la fouine, et on entend le pigeon ramier, le geai des chênes, la pie bavarde…

Dans les terriers et les cavités, on repère la présence du blaireau, du putois, de la chauve-souris, et on écoute le pic-vert, la mésange, la chouette…

La forêt abrite aussi toute une microfaune : fourmis, araignées, mais aussi de nombreux insectes détritivores qui se nourrissent de bois mort ou des végétaux en décomposition pour fabriquer le sol de la forêt qu’on appelle humus.

Fonctions

La forêt joue un rôle majeur face aux changements climatiques. Les feuilles des arbres capturent le carbone et rejettent l’oxygène nécessaire à la vie. C’est la photosynthèse.

La forêt contribue à la lutte contre le CO2. Riche en biodiversité, la forêt contribue à la diversité des paysages de nos territoires et offre des lieux de promenade très attractifs.

La forêt fournit de nombreuses ressources. Dans l’industrie, le bois est utilisé pour faire de la pâte à papier ou comme bois d’œuvre par les charpentiers, pour l’ameublement et même pour construire des maisons. La forêt offre également de multiples produits : champignons, fruits des bois, gibiers, plantes médicinales.

La forêt est un milieu fragile, sensible aux incendies et aux tempêtes. Elle peut être victime de maladie, de dégénérescence, détruite par la prolifération d’espèces invasives, ou disparaître suite à la déforestation.

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Dans la chaîne alimentaire; les proies sont mangées par des prédateurs. Sterne pierregarin mangeant un poisson.

LA CHAÎNE ALIMENTAIRE

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LA CHAÎNE ALIMENTAIRE

Dans la chaîne alimentaire; les proies sont mangées par des prédateurs. Sterne pierregarin mangeant un poisson.A la base de la chaîne alimentaire on trouve les producteurs comme ces graminéesLes végétaux appartiennent au premier maillon de la chaîne: celui des producteursLe canard siffleur se nourrit essentiellement de graminées, c'est un consommateur primaire (herbivore).Les herbivores consomment des végétaux comme ces cerfs élaphe mangeant de jeunes feuilles.L'oie cendrée est herbivore.Lièvre en train de manger une feuille de pissenlit.Pigeon ramier qui décortique un épis de maïs, c'est un granivore.En automne la grive mauvis se nourrit de fruits comme ici des baies d'aubépine.Les passereaux se nourrissant d'insectes sont appelés consommateurs secondaires (Tarier patre)Les Hérons bihoreaux qui sont insectivores profitent d'une vache en train de manger de l'herbe pour capturer des sauterelles qui s'envoleront à son approche.Libellule venant de se prendre dans une toile d'araignée.La bécasse des bois se nourrit principalement de vers de terre.La couleuvre se nourrit surtout de batraciens.Le balbuzard pêcheur se nourrit principalement de poissons, il se poste à l'affût au-dessus d'un plan d'eau.La truite fario se nourrit de petites proies en se postant à l'affût dans le courant.L'épinoche, petit poisson d'eau douce est l'une des proies du Martin pêcheur.Martin pêcheur ayant capturé une épinoche.Le canard morillon plonge sous la surface de l'eau pour pêcher des moules.Le sanglier est omnivore, ici en train de manger du poisson.Blaireau à la recherche d'épis de maïs; il est omnivore car il mange également de petites proies comme les vers de terre.Renard venant de capturer un lapin de garenne, c'est un carnivore.Buse variable venant de capturer un petit rongeur.Cet épervier d'Europe vient de capturer un pigeon ramier.Busard des roseaux poursuivant un groupe de sarcelles d'hiver.Chat domestique à l'affût d'une colonie de lapins de garenne.Le loup est un prédateur tertiaire (super prédateur) il est situé en haut de la chaîne alimentaire.Vautours fauves sur une carcasse de cerf.Les espèces envahissantes comme ce ragondin peuvent perturber l'équilibre de la chaîne alimentaire.

Tous les êtres vivants, végétaux comme animaux, ont besoin, pour vivre, de se nourrir. Pour décrire l’ordre dans lequel les êtres vivants se mangent, les uns après les autres, on parle de chaîne alimentaire.

  • Découverte
  • Fonctions
  • Dans la forêt
  • En zone humide
  • Dans la prairie

Une chaîne alimentaire se compose de trois principaux maillons que l’on appelle : producteur, consommateur,  décomposeur.
La niche écologique d’une espèce, autrement dit sa place dans la chaîne, dépend de son régime alimentaire.

On distingue 3 types de consommateurs :

  • Il y a tout d’abord, les consommateurs primaires. Ce sont, par exemple, les animaux végétariens que l’on appelle également herbivores comme le chevreuil ou le lapin.
  • Viennent ensuite les consommateurs secondaires comme le hérisson ou la bergeronnette.
  • Puis, surgissent les consommateurs tertiaires qui se nourrissent des consommateurs primaires ou secondaires, voire les deux. Le lynx ou le loup, qui consomment chevreuils ou chamois, en sont un exemple.

Parmi ces consommateurs, certains sont spécialisés.
Un animal qui se nourrit exclusivement de viande est un carnivore.
D’autres espèces sont généralistes. Le flamand rose consomme des poissons, des plantes et des animaux aquatiques. Le mulot ajoute aux graines, aux fruits et aux champignons, les vers de terre et les escargots. Ce sont des omnivores.

Le dernier maillon est celui des décomposeurs. En digérant les détritus animaux et végétaux, différentes espèces, dont les vers de terre, permettent aux plantes de trouver le terreau nécessaire à leur croissance. Certaines plantes et champignons ont aussi cette fonction de détritivores.
Le travail des décomposeurs permet à la chaîne alimentaire de continuer son cycle.

Selon les milieux naturels, la forêt, la zone humide ou la prairie, par exemple, les proies et les prédateurs sont différents. A chaque écosystème correspond une chaîne alimentaire dont l’équilibre doit être préservé.

Le papillon, qui se délecte du nectar des fleurs, sera avalé par la grenouille que la couleuvre chassera.
Le circaète, après l’avoir capturée, en nourrira son unique jeune.

La modification des habitats, le changement climatique, la disparition d’une espèce ou son excès, la pollution, la présence d’espèces exotiques envahissantes, sont des perturbateurs de l’équilibre de la pyramide alimentaire.

Si les consommateurs tertiaires, par exemple, également appelés super-prédateurs, deviennent plus nombreux que les consommateurs primaires, la chaîne alimentaire dysfonctionne.
La défaillance d’un seul des maillons de la chaîne peut entraîner la disparition de tout un écosystème.

La préservation d’un milieu naturel varié permet de maintenir l’équilibre de la chaîne alimentaire.
Les disponibilités alimentaires sont l’une des conditions essentielles de la préservation de la biodiversité.

En forêt, le maillon des producteurs correspond aux arbres comme le chêne, le bouleau ou le hêtre et aux diverses plantes comme la fougère.
Le cerf, la biche et le faon sont des herbivores. Végétariens, ils appartiennent, au maillon des consommateurs primaires.

Parmi les consommateurs secondaires, on trouve le blaireau qui se nourrit d’insectes, d’œufs, de crapauds, mais aussi de myrtilles ou de framboises.

L’autour des palombes, qui chasse en lisière des bois et en forêt, est un consommateur tertiaire.
Super-prédateur, il se nourrit principalement d’oiseaux comme le pigeon ou le faisan et de petits mammifères comme le lapin.

Les décomposeurs, en milieu forestier, se trouvent parmi les espèces fouisseuses comme le ver de terre ou le cloporte, mais aussi, parmi la nombreuse famille des champignons.

Dans le milieu aquatique, les producteurs sont les algues et les végétaux.

Ils nourrissent les consommateurs primaires comme certains poissons, mais également des oiseaux comme les foulques, les poules d’eau ou les canards.

Certains poissons sont des consommateurs secondaires. Ils se nourrissent d’autres poissons et seront mangés par des loutres ou par des oiseaux comme le héron cendré ou le balbuzard pêcheur.

La loutre, mammifère carnivore aquatique, et le balbuzard pêcheur, rapace piscivore appartiennent au maillon des consommateurs tertiaires.

Les prairies, riche milieu producteur d’espèces végétales, vont attirer une grande quantité de consommateurs primaires, comme les invertébrés.
Ils seront au menu de nombreux oiseaux, consommateurs secondaires, parmi lesquels le faisan friand d’insectes mais aussi de graines et de fruits.
Les hérissons se nourrissent de coléoptères, de sauterelles et d’araignées.

L’aigle royal, super-prédateur, chasse le lièvre qui vient consommer les herbes et les fleurs des prairies de montagne.

Dès le crépuscule et toute la nuit, le hibou Moyen-duc, rapace nocturne, chasse mulots, souris et parfois, lapins de garenne.

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Dès le mois de Février les noisetiers sont en fleur.

LES QUATRE SAISONS

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LES QUATRE SAISONS

Dès le mois de Février les noisetiers sont en fleur.Cerf mulet en MarsLe retour du coucou en Avril est l'un des symboles du printemps.Au printemps les fleurs éclosent de toute part, vers le 1er Avril les colza sont en fleur.Au printemps la sève remonte, vers le 1er Mai les hêtres ont des feuilles.Bourgeon de saule au printemps.Germination d'un jeune hêtre au printemps.En agriculture, les activités humaines sont rythmées par les saisons. Agriculteur en train de semer des betteraves au printemps.Vignes au printemps.Au printemps les oiseaux construisent leur nid comme cette Cigogne blanche.Parade nuptiale d'un coq faisan au printemps.Les oiseaux pondent des œufs et couvent au printemps comme cette femelle de merle noir.Au printemps les bois du cerf sont en velours.Jeune renard au printemps dans les jacinthes en fleur.Têtards de grenouilles rousses au printemps.Paysage en étéLes jeunes perdrix naissent au début de l'été.Sanglier en poil d'été.En été, les chevreuils vivent en couple.En été les perdrix vivent en compagnies.En été le cerf perd ses velours.Biche et son faon en été.En été la nourriture est abondante.La moisson du blé s'effectue en été.Travaux de moisson en été.Paysage en automne, les feuilles des arbres sont diversement coloréesPaysage en automneL'automne est la saison des labours et des semis de bléLes glands, fruits du chêne arrivent à maturité en automneBrame du cerf en automne.Cerf au brame en Automne.En hiver la nature est au repos.Perdrix grises dans la neige en hiver.Merle noir en hiverCanards posés sur la glace en hiver.En hiver les ours hibernent dans une caverne.Le cerf perd ses bois en fin d'hiver.

Dans notre pays, situé dans l’hémisphère Nord, en zone de climat tempéré, l’année est divisée en quatre saisons de trois mois chacune.

  • Découverte
  • Le Printemps
  • L'été
  • L'automne
  • L'hiver

Le début de chaque saison commence par le solstice pour l’été et l’hiver et par l’équinoxe pour le printemps et l’automne.
A chaque saison, correspondent un climat et une température liés à l’inclinaison de l’axe de la terre et à sa proximité avec le soleil. La durée du jour varie elle aussi.

Les saisons jouent un rôle essentiel sur les évolutions des espèces végétales et animales et sur les activités humaines.
Le changement climatique peut perturber ces évolutions et ces activités.

Au printemps, la nature se réveille. Les températures sont plus douces, la luminosité, l’ensoleillement, plus importants qu’en hiver.
La sève remonte dans les différents organes des plantes.
Les bourgeons s’ouvrent et de nouvelles feuilles apparaissent. Les arbres se couvrent de fleurs. L’herbe repousse sur les prairies et les bords de chemins. C’est la période de la germination au cours de laquelle la végétation se développe.

Le hérisson et la tortue cistude sortent de leur hibernation.
De nombreuses espèces migratrices, comme l’hirondelle, sont de retour.

C’est la saison de la reproduction et des naissances pour un grand nombre d’animaux. La biche met bas son unique faon qu’il ne faut ni toucher, ni déranger. Les bois du cerf commencent à repousser.
Les oiseaux font entendre les chants des parades nuptiales.
Le grèbe huppé arbore sa  huppe colorée.
Le pigeon ramier, également appelé palombe, après avoir choisi son territoire, attire les femelles en roucoulant.
Les nids se construisent et se garnissent.

Les insectes sont à l’ouvrage. Leur abondance coïncide avec l’éclosion des œufs de perdrix. Les jeunes perdreaux, insectivores peuvent ainsi trouver la nourriture nécessaire à leur croissance.
La grenouille retourne vers le milieu aquatique pour y pondre ses œufs. Les têtards se développeront, selon la température de l’eau, entre 3 et 20 jours après la ponte.
Les renardeaux commencent à sortir de leur terrier.

Pour les agriculteurs, comme pour les jardiniers, c’est la saison des semis du maïs, du tournesol ou des plantations.
Les haies, les chemins, les bordures de champs, comme tous les milieux naturels, accueillent une riche biodiversité qu’il faut veiller à préserver.

L’été est la saison qui a les jours les plus longs et les mois les plus chauds de l’année.
La sécheresse excessive, les grands  incendies de forêt et de broussailles, peuvent venir perturber les équilibres de la flore et de la faune. Les orages d’été, parfois violents, peuvent détruire les couvées des oiseaux ou inonder la rabouillère de la lapine.

La nature atteint sa pleine maturité. Pour les plantes, c’est la  période de fructification, grâce à la pollinisation, les fleurs se sont transformées en fruits.
Les prairies sont fauchées.
Les agriculteurs moissonnent le blé, l’orge, le colza, le tournesol et les récoltes sont engrangées.

Le têtard se métamorphose en grenouille.

Les oiseaux, comme la poule faisane et les mammifères, comme la lapine, ou la hase, la femelle du lièvre, élèvent leurs jeunes. Pour éviter les prédateurs et trouver de la nourriture, ils recherchent les haies, les buissons, les bords de champs ou de chemins. Les perdrix grises et rouges se regroupent en compagnies. Les hirondelles chassent les insectes.
Le grèbe huppé profite du niveau plus bas des étangs pour se nourrir de poissons et de petits mollusques.
Les bois du cerf, qui est l’un des plus grands mammifères de France, ont repoussé. Le velours qui les recouvre tombe à partir de la fin du mois de juillet.
La biche allaite son seul faon et se regroupe en hardes avec les autres femelles.

A l’automne, les journées raccourcissent, le soleil semble moins chaud et les pluies plus abondantes.

Les feuilles des arbres à feuilles caduques se teintent de couleurs qui vont du jaune à l’orangé ou au brun. Certaines commencent à tomber.
Les agriculteurs sèment les graines de blé, d’orge ou de colza.
Les viticulteurs vendangent leurs vignes.

Le cerf élaphe dont les bois, faits d’os, peuvent peser jusqu’à 10 kilos, cherche à attirer les femelles. C’est la période du brame, cri rauque qui résonne en forêt.

Les dernières chaleurs et l’humidité sont propices à la présence des champignons.

Certaines espèces constituent des réserves pour l’hiver, comme les fourmis. L’écureuil stocke les fruits forestiers comme les glands, les châtaignes.

Le grèbe huppé perd sa huppe, il se rassasie de poissons et se constitue une réserve de graisse pour l’hiver.

De nombreux oiseaux partent en migration. En novembre, des milliers de pigeons ramiers, de canards ou de grues cendrées, traversent le ciel. L’hirondelle part vers l’Espagne ou l’Afrique.

En hiver, la nature est au repos.

Les arbres à feuilles caduques ont totalement perdu leurs feuilles, la sève ne monte plus, la végétation arrête sa croissance.

Dans les champs, les céréales semées à l’automne sont en dormance.

Les animaux s’adaptent au froid. L’ours brun hiverne, la marmotte et le hérisson hibernent.
Ils ralentissent leur rythme cardiaque et abaissent leur température corporelle en dormant tout l’hiver. Ils économisent ainsi leurs réserves. De nombreux amphibiens, tels que la grenouille, hibernent, parfois sous le tapis forestier, pour éviter le gel.

Les grèbes, les oies et les canards, se regroupent en bande sur les étangs et les plans d’eau. Leurs plumes inférieures sont plus courtes et plus denses, c’est le duvet.

Le cerf se dote d’un pelage plus épais, tout comme le chevreuil et la plupart des mammifères.
A la fin de l’’hiver, le cerf perd ses bois.

Et le cycle des saisons recommence.

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Les milieux naturels forment des réservoirs de biodiversité.

LES CORRIDORS ÉCOLOGIQUES

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LES CORRIDORS ÉCOLOGIQUES

Les milieux naturels forment des réservoirs de biodiversité.Les grands axes routiers représentent des obstacles aux déplacements de la faune.Les corridors écologiques permettent à la faune d'utiliser un territoire plus étendu.La faune sauvage utilise les chemins comme corridors de déplacement.Les clôtures peuvent constituer des obstacles au déplacement des mammifères (biche).En milieu agricole, les haies constituent un réseau de corridors écologiques.Paysage agricole ayant conservé des éléments fixes du paysage (haie d'arbres).Haie vive en milieu ouvert apportant une nourriture variée à la faune sauvage.La viorne lantane est fréquente dans les haies basses, elle procure des fruits à la faune sauvage.En zone agricole, une simple haie représente un élément de la trame verte.Une simple haie au bord d'un chemin représente un maillon de la trame verte.Le corridor linéaire donne accès à une plus grande diversité végétale.Buissons et bandes enherbées: des éléments simples qui forment des corridors en îlot.Plantation de buissons entre deux parcelles cultivées.Essences végétales variées dans une prairie.La trame bleue correspond aux cours d'eau et aux zones humides.Les cours d'eau sont des éléments essentiels à la trame bleue.Ruisseau traversant une vallée.Chemin rural traversant une zone humide.Les zones humides sont des haltes migratoires indispensables aux oiseaux d'eau.Le triton crêté a besoin du maintien des zones humides pour se reproduire.Le sonneur à ventre jaune a besoin de petites zones humides en forêt pour se reproduire.Saumon atlantique franchissant une chute lors de sa migration.Les chutes représentent des obstacles à la migration des poissons migrateurs.Zone humide en hiver.Les espaces naturels sont indispensables aux abords des villes.

Les milieux naturels forment des réservoirs de biodiversité. Leur présence et leur diversité permettent aux espèces animales de s’abriter, se nourrir et se reproduire. De très nombreuses espèces végétales s’y développent. On appelle corridor écologique les voies et les chemins qui relient les milieux naturels.

  • Découverte
  • Fonctions
  • Rôles

Ces zones de passage offrent aux espèces animales la possibilité de se déplacer et aux espèces végétales, celle de se disperser.

En France, la trame bleue et la trame verte désignent les continuités qui correspondent aux divers milieux naturels reliés par des corridors écologiques.
La trame bleue correspond aux cours d’eau et aux zones humides.
La trame verte est constituée de chemins, de haies et de milieux tels que les forêts ou les prairies.

On distingue trois catégories de corridors écologiques.

  • Le corridor linéaire. Les bordures de champs, les chemins ruraux, les cours d’eau et leurs rives, en sont un exemple.
    Le chevreuil peut emprunter ces passages pour se déplacer entre la forêt et la prairie.
    Pour les pollinisateurs, le corridor linéaire  donne accès à une plus grande diversité végétale.
  • Le corridor en îlot. Il se présente sous forme de petites îles, de mares, de clairières ou de jardins.
  • Le corridor en zone : la forêt, les champs, le bocage, la zone humide, sont des espaces plus vastes qui illustrent ce type de corridors.

Les corridors écologiques favorisent les échanges et contribuent à préserver la richesse de la biodiversité et la diversité des paysages.

Pour une espèce animale, se déplacer est vital.
Les mouvements sont quotidiens.
Chaque jour il faut partir à la recherche de la nourriture.
La laie, suivie de ses marcassins, empreinte souvent la même coulée.

La biche, accompagnée du faon de l’année et du jeune de l’année précédente, se déplace à la recherche de ronces, d’herbes et de jeunes rameaux.
Au crépuscule, la bécasse des bois quitte la forêt pour fréquenter les prairies où elle se nourrit de vers et de larves.
Lorsque la nourriture vient à manquer, en cas de sécheresse, d’inondation, d’incendie, ou l’hiver, il faut pouvoir franchir les obstacles pour aller plus loin.

La présence et la diversité des corridors écologiques jouent un rôle important lorsqu’il faut fuir le danger face à un prédateur.
Le lapin échappera plus facilement à l’autour des palombes s’il peut se réfugier sous une haie.

Les corridors écologiques permettent de disposer d’un territoire plus étendu et plus accessible pour la reproduction des espèces.

Les végétaux disséminent leurs graines afin de coloniser des places plus  favorables en surface ou en luminosité.

La faune se disperse pour conquérir de nouveaux habitats. Les jeunes partent à la recherche de partenaires.

De nombreuses espèces se déplacent périodiquement sur de grandes distances, on parle alors de migration.
Les oiseaux migrateurs ont besoin de trouver, sur leur route, des espaces de repos, comme les zones humides,  pour effectuer des haltes migratoires. Les corridors écologiques favorisent leurs déplacements.

Un isolement forcé dans un espace restreint augmente les risques de mortalité de la faune sauvage.
Il peut même causer sa disparition par manque de ressources, par propagation des maladies ou consanguinité.

De très nombreux obstacles freinent ou empêchent le déplacement des espèces.

Ce sont, par exemple, les grandes infrastructures : les routes, les canaux, les voies ferrées, les barrages…
Mais ce sont également les villes, voire la pollution lumineuse, qui perturbent la migration.
L’utilisation des pesticides limite la nourriture disponible en insectes.
Les milieux naturels ont été trop souvent artificialisés. Sur le littoral, le tourisme intensif a conduit à la destruction du cordon dunaire ou à l’assèchement des estuaires.
En montagne, les stations de sport d’hiver ont entraîné une fragmentation des milieux et la réduction des zones de tranquillité.

Le long des voies routières, les collisions se sont multipliées.
Restaurer et entretenir les corridors écologiques permet de compenser les effets de ces aménagements.

Depuis quelques années, les passages pour la faune, petite ou grande, le développement des pratiques agricoles ou forestières respectueuses de la biodiversité, favorisent la  circulation des espèces et améliorent la diversité des paysages.

Les corridors écologiques souterrains, terrestres, aériens ou aquatiques, sont essentiels à toutes les échelles géographiques de la plus petite à la plus grande, celle de la  planète.

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MOTS-CLÉS

Biodiversité Marais Alimentation Reproduction Morphologie Bois Forêt graine oiseau terrier migrateur grégaire insecte étang sédentaire omnivore insectes mollusques Habitat Indices de présence

Éducation à la Nature

L’éducation à la nature est l’un des instruments au service du développement durable et des grands objectifs nationaux en matière de changements climatiques, de préservation de la biodiversité et du développement de l’écocitoyenneté.

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À PROPOS

Associations agréées au titre de la protection de l’environnement, les Fédérations des Chasseurs proposent aux établissements scolaires, en application des programmes définis par l’Education Nationale, ou aux collectivités locales dans le cadre des TAPS, des animations concernant la présentation de la faune sauvage ou des milieux naturels de leur territoire.
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