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AccueilACTIVITÉS PROPOSÉESCYCLE 3 : ConsolidationLa planète terre : les enjeux liés à l'environnementLa haie

La haie

ACTIVITÉS PROPOSÉES

CYCLE 3 : Consolidation

La planète terre :

Les enjeux liés à l'environnement

Repérer la présence de la haie dans le paysage : où la trouve-t-on ? Comment se présente-t-elle ? Les différents types de haies : taillée basse, croissance libre et à étages.

Découvrir les plantes et les arbustes qui la composent et la manière dont les strates se structurent les unes et les autres au cœur de la haie. Envisager l’évolution de la haie au fil des saisons et du temps.

Découvrir les divers types de faune présents dans la haie et à proximité : les oiseaux, les insectes et les autres espèces animales.

Observer les différentes fonctions de la haie

Pour la faune

Abri, nourriture, reproduction, corridor de circulation et d’échanges.
Examiner les effets de rupture et de continuité et leurs conséquences.

Pour la flore

Protection contre les aléas climatiques : inondation, sécheresse. rôle vis-à-vis des sols : érosion, appauvrissement.
Analyser les interactions possibles entre les éléments fixes des territoires, dont la haie, et les autres composantes comme la plaine, la rivière,…

S’interroger sur les effets de la haie :

sur la biodiversité,

dans la lutte contre les changements climatiques,

sur la vie d’un territoire et ses paysages,

sur les activités humaines.

S’initier à la plantation d’une haie et aux gestes en faveur de sa préservation.

En fonction des demandes,
 l’accent peut être mis plus particulièrement sur les aspects relatifs à la diversité biologique de la haie ou sur sa fonction plus spécifique face aux changements climatiques.

CETTE ACTIVITÉ FAIT RÉFÉRENCE AUX FICHES SUIVANTES :

LA MARE

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LA MARE
Étendue d'eau

La mare est une étendue d’eau peu profonde et de petite surface. Elle peut être temporaire ou permanente, naturelle ou non, d’eau douce ou salée.

Dans certaines régions de France, le nom de « mare » est réservé à de très petites surfaces d’eau, dans d’autres, son étendue la rapproche de celle d’un étang.

L’alimentation en eau de la mare n’est pas constante. Elle peut être alimentée par les eaux de pluie, le ruissellement, la remontée de la nappe phréatique, les crues ou les marées. Ces différences d’alimentation en eau, de localisation, de substrat, ont pour effet de faire de chaque mare un écosystème propre. La mare a longtemps été utilisée comme réserve d’eau pour les animaux, l’usage domestique, ou comme vivier. Considérées comme des foyers d’infection ou n’ayant plus d’utilité, les mares ont été asséchées ou se sont comblées.

Aujourd’hui, la mare est préservée, car elle représente un maillon essentiel de la préservation des zones humides. On estime leur nombre à plus d’un million sur notre territoire.

  • Découverte
  • Végétation
  • Fonctions

Découverte

La mare est une étendue d’eau peu profonde et de petite surface. Elle peut être temporaire ou permanente, naturelle ou non, d’eau douce ou salée.

Dans certaines régions de France, le nom de « mare » est réservé à de très petites surfaces d’eau, dans d’autres, son étendue la rapproche de celle d’un étang.

L’alimentation en eau de la mare n’est pas constante. Elle peut être alimentée par les eaux de pluie, le ruissellement, la remontée de la nappe phréatique, les crues ou les marées. Ces différences d’alimentation en eau, de localisation, de substrat, ont pour effet de faire de chaque mare un écosystème propre. La mare a longtemps été utilisée comme réserve d’eau pour les animaux, l’usage domestique, ou comme vivier. Considérées comme des foyers d’infection ou n’ayant plus d’utilité, les mares ont été asséchées ou se sont comblées.

Aujourd’hui, la mare est préservée, car elle représente un maillon essentiel de la préservation des zones humides. On estime leur nombre à plus d’un million sur notre territoire.

Végétation

La mare abrite différents types de plantes enracinées sur le fond, sur les berges ou en pleine eau. La végétation s’y organise en ceinture et varie selon l’étendue de la mare.

Les plantes hydrophytes flottent au-dessus de la surface, comme les lentilles d’eau, les nénuphars, les nymphéas, ou les renoncules aquatiques.

Les plantes hélophytes prennent racine sous l’eau, mais une partie de leur tige, leurs feuilles et fleurs se développent à l’air. Ce sont, par exemple, les roseaux, les saules et les iris aquatiques.

En périphérie de la mare, vivent des végétaux hydrophiles comme les joncs et tout un ensemble d’arbustes.

La mare abrite de multiples espèces et, en particulier, de nombreux invertébrés comme des mollusques, des vers, des sangsues, des larves, dont la présence ou l’absence dépend des caractéristiques de chaque mare. Des insectes comme les libellules, des batraciens, des oiseaux ou de nombreux animaux, utilisent la mare pour s’abreuver, s’alimenter et se reproduire. Ce biotope riche attire aussi des prédateurs comme les chauves-souris.

Dans les mares salées des littoraux rocheux ou proches des marais salants, on croise des plantes comme les salicornes ou des oiseaux sédentaires comme les courlis cendrés et des migrateurs pour lesquels ces étendues d’eau offrent des haltes migratoires sur la route de leurs déplacements.

Fonctions

Les mares permettent de préserver des habitats précieux pour la diversité biologique aussi bien végétale qu’animale.

Elles favorisent des zones d’alimentation, d’abreuvement, de repos, de refuge et de reproduction pour une multitude d’espèces et contribuent à préserver l’équilibre de la chaîne alimentaire.

Leur présence enrichit la beauté et l’originalité des paysages et inspire de très nombreux artistes peintres en particulier.

La présence de mares contribue à la protection des zones humides, leur dispersion sur le territoire est l’un des éléments de la trame des corridors écologiques.

Les principaux risques qu’encourent les mares, sont : l’artificialisation, l’envahissement par des plantes invasives, la pollution, le comblement.

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LA HAIE

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LA HAIE
Clôture naturelle

La haie est une rangée d’arbres, d’arbustes, d’arbrisseaux et de plantes, qui forment comme une clôture, dont l’épaisseur est plus ou moins importante. La haie est présente en bordure de chemin, le long des axes de circulation, ou marque la séparation entre des cultures ou entre des habitations. Les paysages de bocage se distinguent par la présence d’un maillage de haies. La haie est un corridor écologique qui permet des échanges entre la faune et la flore. Elle présente un écosystème riche et original.

On distingue divers types de haies :

– La haie naturelle, constituée d’une variété d’essences végétales locales qui poussent librement.

– La haie vive, composée de quelques espèces végétales qui sont taillées par élagage ou émondage.

– La haie végétalisée, souvent créée à partir de plantations uniformes d’arbres à feuilles persistantes régulièrement taillés.

Différentes strates végétales structurent les haies naturelles et les haies vives et participent à la richesse de la biodiversité.

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  • Végétation
  • Fonctions

Découverte

La haie est une rangée d’arbres, d’arbustes, d’arbrisseaux et de plantes, qui forment comme une clôture, dont l’épaisseur est plus ou moins importante. La haie est présente en bordure de chemin, le long des axes de circulation, ou marque la séparation entre des cultures ou entre des habitations. Les paysages de bocage se distinguent par la présence d’un maillage de haies. La haie est un corridor écologique qui permet des échanges entre la faune et la flore. Elle présente un écosystème riche et original.

On distingue divers types de haies :

– La haie naturelle, constituée d’une variété d’essences végétales locales qui poussent librement.

– La haie vive, composée de quelques espèces végétales qui sont taillées par élagage ou émondage.

– La haie végétalisée, souvent créée à partir de plantations uniformes d’arbres à feuilles persistantes régulièrement taillés.

Différentes strates végétales structurent les haies naturelles et les haies vives et participent à la richesse de la biodiversité.

Végétation

Les essences d’arbres qui composent une haie peuvent être très différentes selon les régions et leur climat. On peut trouver des arbres fourragers, comme les frênes, les ormes, les érables ou les mûriers, des arbres taillés en têtard tels le charme, le chêne ou le saule.

On découvre également des plantes à feuillage persistant, telles le buis, le cyprès ou des arbustes porteurs de baies comme les mûres.

Cet écosystème permet aux insectes, aux oiseaux et aux petits mammifères, de s’abriter des intempéries ou des prédateurs, de se procurer une alimentation diversifiée et de disposer d’un lieu de reproduction et de repos.

Les haies vives ou naturelles, hébergent une microfaune précieuse. Pour les insectes pollinisateurs, parmi lesquels les abeilles et les papillons, elles offrent des ressources alimentaires et des couloirs de vol qui contribuent à leur préservation. Les auxiliaires des cultures, comme les coccinelles et les carabidés, s’y regroupent. Les lombrics, les collemboles et les vers de terre, y pullulent.

Pour la macrofaune, les haies sont un lieu d’hivernage en hiver, un refuge de nidification au printemps, une ressources alimentaire pour les jeunes en été, et, toute l’année, une protection face aux prédateurs et aux intempéries. L’équilibre de la chaîne alimentaire entre proies et prédateurs, est favorisé.

Fonctions

Les arbres et les plantes qui composent une haie, jouent un rôle important face aux changements climatiques. Leurs feuilles capturent le carbone et rejettent l’oxygène nécessaire à la vie, c’est la photosynthèse. Les haies contribuent à la lutte contre le CO2.

Les avantages des haies sont multiples :

La haie abrite une biodiversité très riche et contribue par sa présence à permettre les échanges entre la faune et la flore. La trame des haies forme des corridors écologiques.

La haie fournit de nombreux produits utiles comme des fruits et des baies : noisettes, mûres, pommes, des plantes médicinales, du bois de chauffage.

La haie joue un rôle de régulateur climatique en offrant une protection contre le vent et le froid, en limitant l’auto-évaporation en été ou en favorisant la production de rosée.

La haie permet de lutter contre l’érosion, car son système racinaire stabilise la décomposition des roches et des sols. Sa présence limite les conséquences du ruissellement, tempère les effets des inondations ou de la sécheresse et favorise l’alimentation des nappes phréatiques.

La haie contribue à la beauté des paysages.

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Les milieux naturels forment des réservoirs de biodiversité.

LES CORRIDORS ÉCOLOGIQUES

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LES CORRIDORS ÉCOLOGIQUES

Les milieux naturels forment des réservoirs de biodiversité.Les grands axes routiers représentent des obstacles aux déplacements de la faune.Les corridors écologiques permettent à la faune d'utiliser un territoire plus étendu.La faune sauvage utilise les chemins comme corridors de déplacement.Les clôtures peuvent constituer des obstacles au déplacement des mammifères (biche).En milieu agricole, les haies constituent un réseau de corridors écologiques.Paysage agricole ayant conservé des éléments fixes du paysage (haie d'arbres).Haie vive en milieu ouvert apportant une nourriture variée à la faune sauvage.La viorne lantane est fréquente dans les haies basses, elle procure des fruits à la faune sauvage.En zone agricole, une simple haie représente un élément de la trame verte.Une simple haie au bord d'un chemin représente un maillon de la trame verte.Le corridor linéaire donne accès à une plus grande diversité végétale.Buissons et bandes enherbées: des éléments simples qui forment des corridors en îlot.Plantation de buissons entre deux parcelles cultivées.Essences végétales variées dans une prairie.La trame bleue correspond aux cours d'eau et aux zones humides.Les cours d'eau sont des éléments essentiels à la trame bleue.Ruisseau traversant une vallée.Chemin rural traversant une zone humide.Les zones humides sont des haltes migratoires indispensables aux oiseaux d'eau.Le triton crêté a besoin du maintien des zones humides pour se reproduire.Le sonneur à ventre jaune a besoin de petites zones humides en forêt pour se reproduire.Saumon atlantique franchissant une chute lors de sa migration.Les chutes représentent des obstacles à la migration des poissons migrateurs.Zone humide en hiver.Les espaces naturels sont indispensables aux abords des villes.

Les milieux naturels forment des réservoirs de biodiversité. Leur présence et leur diversité permettent aux espèces animales de s’abriter, se nourrir et se reproduire. De très nombreuses espèces végétales s’y développent. On appelle corridor écologique les voies et les chemins qui relient les milieux naturels.

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  • Fonctions
  • Rôles

Ces zones de passage offrent aux espèces animales la possibilité de se déplacer et aux espèces végétales, celle de se disperser.

En France, la trame bleue et la trame verte désignent les continuités qui correspondent aux divers milieux naturels reliés par des corridors écologiques.
La trame bleue correspond aux cours d’eau et aux zones humides.
La trame verte est constituée de chemins, de haies et de milieux tels que les forêts ou les prairies.

On distingue trois catégories de corridors écologiques.

  • Le corridor linéaire. Les bordures de champs, les chemins ruraux, les cours d’eau et leurs rives, en sont un exemple.
    Le chevreuil peut emprunter ces passages pour se déplacer entre la forêt et la prairie.
    Pour les pollinisateurs, le corridor linéaire  donne accès à une plus grande diversité végétale.
  • Le corridor en îlot. Il se présente sous forme de petites îles, de mares, de clairières ou de jardins.
  • Le corridor en zone : la forêt, les champs, le bocage, la zone humide, sont des espaces plus vastes qui illustrent ce type de corridors.

Les corridors écologiques favorisent les échanges et contribuent à préserver la richesse de la biodiversité et la diversité des paysages.

Pour une espèce animale, se déplacer est vital.
Les mouvements sont quotidiens.
Chaque jour il faut partir à la recherche de la nourriture.
La laie, suivie de ses marcassins, empreinte souvent la même coulée.

La biche, accompagnée du faon de l’année et du jeune de l’année précédente, se déplace à la recherche de ronces, d’herbes et de jeunes rameaux.
Au crépuscule, la bécasse des bois quitte la forêt pour fréquenter les prairies où elle se nourrit de vers et de larves.
Lorsque la nourriture vient à manquer, en cas de sécheresse, d’inondation, d’incendie, ou l’hiver, il faut pouvoir franchir les obstacles pour aller plus loin.

La présence et la diversité des corridors écologiques jouent un rôle important lorsqu’il faut fuir le danger face à un prédateur.
Le lapin échappera plus facilement à l’autour des palombes s’il peut se réfugier sous une haie.

Les corridors écologiques permettent de disposer d’un territoire plus étendu et plus accessible pour la reproduction des espèces.

Les végétaux disséminent leurs graines afin de coloniser des places plus  favorables en surface ou en luminosité.

La faune se disperse pour conquérir de nouveaux habitats. Les jeunes partent à la recherche de partenaires.

De nombreuses espèces se déplacent périodiquement sur de grandes distances, on parle alors de migration.
Les oiseaux migrateurs ont besoin de trouver, sur leur route, des espaces de repos, comme les zones humides,  pour effectuer des haltes migratoires. Les corridors écologiques favorisent leurs déplacements.

Un isolement forcé dans un espace restreint augmente les risques de mortalité de la faune sauvage.
Il peut même causer sa disparition par manque de ressources, par propagation des maladies ou consanguinité.

De très nombreux obstacles freinent ou empêchent le déplacement des espèces.

Ce sont, par exemple, les grandes infrastructures : les routes, les canaux, les voies ferrées, les barrages…
Mais ce sont également les villes, voire la pollution lumineuse, qui perturbent la migration.
L’utilisation des pesticides limite la nourriture disponible en insectes.
Les milieux naturels ont été trop souvent artificialisés. Sur le littoral, le tourisme intensif a conduit à la destruction du cordon dunaire ou à l’assèchement des estuaires.
En montagne, les stations de sport d’hiver ont entraîné une fragmentation des milieux et la réduction des zones de tranquillité.

Le long des voies routières, les collisions se sont multipliées.
Restaurer et entretenir les corridors écologiques permet de compenser les effets de ces aménagements.

Depuis quelques années, les passages pour la faune, petite ou grande, le développement des pratiques agricoles ou forestières respectueuses de la biodiversité, favorisent la  circulation des espèces et améliorent la diversité des paysages.

Les corridors écologiques souterrains, terrestres, aériens ou aquatiques, sont essentiels à toutes les échelles géographiques de la plus petite à la plus grande, celle de la  planète.

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L’éducation à la nature est l’un des instruments au service du développement durable et des grands objectifs nationaux en matière de changements climatiques, de préservation de la biodiversité et du développement de l’écocitoyenneté.

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À PROPOS

Associations agréées au titre de la protection de l’environnement, les Fédérations des Chasseurs proposent aux établissements scolaires, en application des programmes définis par l’Education Nationale, ou aux collectivités locales dans le cadre des TAPS, des animations concernant la présentation de la faune sauvage ou des milieux naturels de leur territoire.
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