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AccueilACTIVITÉS PROPOSÉESCYCLE 3 : ConsolidationLa planète terre : les enjeux liés à l'environnementLes corridors écologiques

Les corridors écologiques

ACTIVITÉS PROPOSÉES

CYCLE 3 : Consolidation

La planète terre :

Les enjeux liés à l'environnement

Les chemins ruraux, les haies bocagères, les passages pour la faune sauvage, les passes à poissons, les ceintures vertes, sont parmi les éléments du paysage qui permettent et facilitent le déplacement et la libre circulation de la faune sauvage.

Observer les caractéristiques d’un corridor écologique, en comparaison avec une barrière écologique :

Canal, autoroute, ligne de chemin de fer, … repérage des obstacles au fractionnement de l’espace sur une grande échelle.

Clôtures, murs,agglomération,…repérage des mêmes obstacles sur une plus petite échelle.

Observer et décrire la faune sauvage présente :

Elaborer des hypothèses permettant de faciliter le déplacement de la faune sauvage sur le territoire et sur les risques encourus lors de ces déplacements. Le hérisson, la buse, le chevreuil,…

Faire des hypothèses conduisant à interrompre le parcours des animaux errants ou migrateurs et analyser leurs conséquences sur : l’alimentation, la reproduction les zones de fuite et de refuge…

Rechercher et noter, au sein du domaine de la Commune, les éléments de paysage susceptibles de correspondre à des corridors écologiques.

Rechercher et noter les actions susceptibles de diminuer ou d’empêcher le fonctionnement de ces corridors écologiques.
La fauche des chemins ruraux, les coupes arbustives, les voies de circulation,…

Rechercher et décrire les éléments susceptibles de favoriser la création de ces corridors écologiques et de contribuer à la constitution des trames “vertes et bleues”.

Prendre conscience du rôle des corridors écologiques dans la préservation de la biodiversité.

CETTE ACTIVITÉ FAIT RÉFÉRENCE AUX FICHES SUIVANTES :

LA HAIE

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LA HAIE
Clôture naturelle

La haie est une rangée d’arbres, d’arbustes, d’arbrisseaux et de plantes, qui forment comme une clôture, dont l’épaisseur est plus ou moins importante. La haie est présente en bordure de chemin, le long des axes de circulation, ou marque la séparation entre des cultures ou entre des habitations. Les paysages de bocage se distinguent par la présence d’un maillage de haies. La haie est un corridor écologique qui permet des échanges entre la faune et la flore. Elle présente un écosystème riche et original.

On distingue divers types de haies :

– La haie naturelle, constituée d’une variété d’essences végétales locales qui poussent librement.

– La haie vive, composée de quelques espèces végétales qui sont taillées par élagage ou émondage.

– La haie végétalisée, souvent créée à partir de plantations uniformes d’arbres à feuilles persistantes régulièrement taillés.

Différentes strates végétales structurent les haies naturelles et les haies vives et participent à la richesse de la biodiversité.

  • Découverte
  • Végétation
  • Fonctions

Découverte

La haie est une rangée d’arbres, d’arbustes, d’arbrisseaux et de plantes, qui forment comme une clôture, dont l’épaisseur est plus ou moins importante. La haie est présente en bordure de chemin, le long des axes de circulation, ou marque la séparation entre des cultures ou entre des habitations. Les paysages de bocage se distinguent par la présence d’un maillage de haies. La haie est un corridor écologique qui permet des échanges entre la faune et la flore. Elle présente un écosystème riche et original.

On distingue divers types de haies :

– La haie naturelle, constituée d’une variété d’essences végétales locales qui poussent librement.

– La haie vive, composée de quelques espèces végétales qui sont taillées par élagage ou émondage.

– La haie végétalisée, souvent créée à partir de plantations uniformes d’arbres à feuilles persistantes régulièrement taillés.

Différentes strates végétales structurent les haies naturelles et les haies vives et participent à la richesse de la biodiversité.

Végétation

Les essences d’arbres qui composent une haie peuvent être très différentes selon les régions et leur climat. On peut trouver des arbres fourragers, comme les frênes, les ormes, les érables ou les mûriers, des arbres taillés en têtard tels le charme, le chêne ou le saule.

On découvre également des plantes à feuillage persistant, telles le buis, le cyprès ou des arbustes porteurs de baies comme les mûres.

Cet écosystème permet aux insectes, aux oiseaux et aux petits mammifères, de s’abriter des intempéries ou des prédateurs, de se procurer une alimentation diversifiée et de disposer d’un lieu de reproduction et de repos.

Les haies vives ou naturelles, hébergent une microfaune précieuse. Pour les insectes pollinisateurs, parmi lesquels les abeilles et les papillons, elles offrent des ressources alimentaires et des couloirs de vol qui contribuent à leur préservation. Les auxiliaires des cultures, comme les coccinelles et les carabidés, s’y regroupent. Les lombrics, les collemboles et les vers de terre, y pullulent.

Pour la macrofaune, les haies sont un lieu d’hivernage en hiver, un refuge de nidification au printemps, une ressources alimentaire pour les jeunes en été, et, toute l’année, une protection face aux prédateurs et aux intempéries. L’équilibre de la chaîne alimentaire entre proies et prédateurs, est favorisé.

Fonctions

Les arbres et les plantes qui composent une haie, jouent un rôle important face aux changements climatiques. Leurs feuilles capturent le carbone et rejettent l’oxygène nécessaire à la vie, c’est la photosynthèse. Les haies contribuent à la lutte contre le CO2.

Les avantages des haies sont multiples :

La haie abrite une biodiversité très riche et contribue par sa présence à permettre les échanges entre la faune et la flore. La trame des haies forme des corridors écologiques.

La haie fournit de nombreux produits utiles comme des fruits et des baies : noisettes, mûres, pommes, des plantes médicinales, du bois de chauffage.

La haie joue un rôle de régulateur climatique en offrant une protection contre le vent et le froid, en limitant l’auto-évaporation en été ou en favorisant la production de rosée.

La haie permet de lutter contre l’érosion, car son système racinaire stabilise la décomposition des roches et des sols. Sa présence limite les conséquences du ruissellement, tempère les effets des inondations ou de la sécheresse et favorise l’alimentation des nappes phréatiques.

La haie contribue à la beauté des paysages.

  • Vidéo Complète
Le mâle est très coloré, tête verte, collier blanc, ventre gris et poitrine marron

LE CANARD COLVERT

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LE CANARD COLVERT
Anas platyrhynchos

Le mâle est très coloré, tête verte, collier blanc, ventre gris et poitrine marronEn plumage nuptial il est facile de reconnaître le mâle de la femelleEn vol on peut voir le miroir bleuEn plumage d’éclipse le mâle ressemble à la femelleLes couples peuvent se regrouper et former des groupes importantsLe canard colvert a les pattes palmées qui lui permettent de nager et de se poser facilement sur l’eauLa femelle fait son nid au sol dans la végétation, elle pond 10 à 15 œufs dès le mois de février qu’elle couve pendant 28 joursLes canetons sont nidifuges et suivent leur mère dès la naissance jusqu’à leur envol.Les jeunes canards se nourrissent essentiellement d’insectes qu’ils attrapent eux même.Le canard colvert est un canard de surface ; il se nourrit à la surface de l’eau mais il peut également plonger la tête sous l’eau et se retrouve alors dans une position typique avec la queue en l’airComme tous les canards de surface il s’envole directement sans courir sur l’eauComme tous les canards de surface il s’envole directement sans courir sur l’eau

Le colvert est un canard de surface. On le reconnait aisément à sa tête verte avec un collier blanc pour le mâle. La femelle, appelée cane se reconnaît à son plumage brun moucheté et le miroir violet de ses ailes.

  • Découverte et Mode de vie
  • Habitat et Alimentation
  • Reproduction
  • Indices de présence

Mode de vie

Il vit en couple. Plusieurs couples peuvent parfois former de grands groupes. Bien qu’il soit migrateur, il est présent en France toute l’année.

Habitat

Il passe sa journée sur des étangs ou des cours d’eau qu’il quitte le soir pour aller se nourrir sur des prairies ou des champs cultivés.

Alimentation

Granivore en hiver, il mange principalement des végétaux, sauf pendant les 3 premières semaines de sa vie où il consomme des insectes.

Reproduction

Le couple se forme au début de l’hiver. La reproduction a lieu entre février et avril. La femelle pond 10 à 15 œufs et les couve pendant 28 jours. Elle s’en occupe seule jusqu’à leur envol.

Indices de présence

Il cancane, caquette ou nasille.

  • Vidéo Complète
Les milieux naturels forment des réservoirs de biodiversité.

LES CORRIDORS ÉCOLOGIQUES

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LES CORRIDORS ÉCOLOGIQUES

Les milieux naturels forment des réservoirs de biodiversité.Les grands axes routiers représentent des obstacles aux déplacements de la faune.Les corridors écologiques permettent à la faune d'utiliser un territoire plus étendu.La faune sauvage utilise les chemins comme corridors de déplacement.Les clôtures peuvent constituer des obstacles au déplacement des mammifères (biche).En milieu agricole, les haies constituent un réseau de corridors écologiques.Paysage agricole ayant conservé des éléments fixes du paysage (haie d'arbres).Haie vive en milieu ouvert apportant une nourriture variée à la faune sauvage.La viorne lantane est fréquente dans les haies basses, elle procure des fruits à la faune sauvage.En zone agricole, une simple haie représente un élément de la trame verte.Une simple haie au bord d'un chemin représente un maillon de la trame verte.Le corridor linéaire donne accès à une plus grande diversité végétale.Buissons et bandes enherbées: des éléments simples qui forment des corridors en îlot.Plantation de buissons entre deux parcelles cultivées.Essences végétales variées dans une prairie.La trame bleue correspond aux cours d'eau et aux zones humides.Les cours d'eau sont des éléments essentiels à la trame bleue.Ruisseau traversant une vallée.Chemin rural traversant une zone humide.Les zones humides sont des haltes migratoires indispensables aux oiseaux d'eau.Le triton crêté a besoin du maintien des zones humides pour se reproduire.Le sonneur à ventre jaune a besoin de petites zones humides en forêt pour se reproduire.Saumon atlantique franchissant une chute lors de sa migration.Les chutes représentent des obstacles à la migration des poissons migrateurs.Zone humide en hiver.Les espaces naturels sont indispensables aux abords des villes.

Les milieux naturels forment des réservoirs de biodiversité. Leur présence et leur diversité permettent aux espèces animales de s’abriter, se nourrir et se reproduire. De très nombreuses espèces végétales s’y développent. On appelle corridor écologique les voies et les chemins qui relient les milieux naturels.

  • Découverte
  • Fonctions
  • Rôles

Ces zones de passage offrent aux espèces animales la possibilité de se déplacer et aux espèces végétales, celle de se disperser.

En France, la trame bleue et la trame verte désignent les continuités qui correspondent aux divers milieux naturels reliés par des corridors écologiques.
La trame bleue correspond aux cours d’eau et aux zones humides.
La trame verte est constituée de chemins, de haies et de milieux tels que les forêts ou les prairies.

On distingue trois catégories de corridors écologiques.

  • Le corridor linéaire. Les bordures de champs, les chemins ruraux, les cours d’eau et leurs rives, en sont un exemple.
    Le chevreuil peut emprunter ces passages pour se déplacer entre la forêt et la prairie.
    Pour les pollinisateurs, le corridor linéaire  donne accès à une plus grande diversité végétale.
  • Le corridor en îlot. Il se présente sous forme de petites îles, de mares, de clairières ou de jardins.
  • Le corridor en zone : la forêt, les champs, le bocage, la zone humide, sont des espaces plus vastes qui illustrent ce type de corridors.

Les corridors écologiques favorisent les échanges et contribuent à préserver la richesse de la biodiversité et la diversité des paysages.

Pour une espèce animale, se déplacer est vital.
Les mouvements sont quotidiens.
Chaque jour il faut partir à la recherche de la nourriture.
La laie, suivie de ses marcassins, empreinte souvent la même coulée.

La biche, accompagnée du faon de l’année et du jeune de l’année précédente, se déplace à la recherche de ronces, d’herbes et de jeunes rameaux.
Au crépuscule, la bécasse des bois quitte la forêt pour fréquenter les prairies où elle se nourrit de vers et de larves.
Lorsque la nourriture vient à manquer, en cas de sécheresse, d’inondation, d’incendie, ou l’hiver, il faut pouvoir franchir les obstacles pour aller plus loin.

La présence et la diversité des corridors écologiques jouent un rôle important lorsqu’il faut fuir le danger face à un prédateur.
Le lapin échappera plus facilement à l’autour des palombes s’il peut se réfugier sous une haie.

Les corridors écologiques permettent de disposer d’un territoire plus étendu et plus accessible pour la reproduction des espèces.

Les végétaux disséminent leurs graines afin de coloniser des places plus  favorables en surface ou en luminosité.

La faune se disperse pour conquérir de nouveaux habitats. Les jeunes partent à la recherche de partenaires.

De nombreuses espèces se déplacent périodiquement sur de grandes distances, on parle alors de migration.
Les oiseaux migrateurs ont besoin de trouver, sur leur route, des espaces de repos, comme les zones humides,  pour effectuer des haltes migratoires. Les corridors écologiques favorisent leurs déplacements.

Un isolement forcé dans un espace restreint augmente les risques de mortalité de la faune sauvage.
Il peut même causer sa disparition par manque de ressources, par propagation des maladies ou consanguinité.

De très nombreux obstacles freinent ou empêchent le déplacement des espèces.

Ce sont, par exemple, les grandes infrastructures : les routes, les canaux, les voies ferrées, les barrages…
Mais ce sont également les villes, voire la pollution lumineuse, qui perturbent la migration.
L’utilisation des pesticides limite la nourriture disponible en insectes.
Les milieux naturels ont été trop souvent artificialisés. Sur le littoral, le tourisme intensif a conduit à la destruction du cordon dunaire ou à l’assèchement des estuaires.
En montagne, les stations de sport d’hiver ont entraîné une fragmentation des milieux et la réduction des zones de tranquillité.

Le long des voies routières, les collisions se sont multipliées.
Restaurer et entretenir les corridors écologiques permet de compenser les effets de ces aménagements.

Depuis quelques années, les passages pour la faune, petite ou grande, le développement des pratiques agricoles ou forestières respectueuses de la biodiversité, favorisent la  circulation des espèces et améliorent la diversité des paysages.

Les corridors écologiques souterrains, terrestres, aériens ou aquatiques, sont essentiels à toutes les échelles géographiques de la plus petite à la plus grande, celle de la  planète.

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  • Le renard des champs et des villes
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MOTS-CLÉS

Forêt grégaire graine Alimentation migrateur Biodiversité étang Marais Morphologie oiseau Reproduction Indices de présence Bois sédentaire Habitat insectes terrier mollusques omnivore insecte

Éducation à la Nature

L’éducation à la nature est l’un des instruments au service du développement durable et des grands objectifs nationaux en matière de changements climatiques, de préservation de la biodiversité et du développement de l’écocitoyenneté.

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À PROPOS

Associations agréées au titre de la protection de l’environnement, les Fédérations des Chasseurs proposent aux établissements scolaires, en application des programmes définis par l’Education Nationale, ou aux collectivités locales dans le cadre des TAPS, des animations concernant la présentation de la faune sauvage ou des milieux naturels de leur territoire.
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