L’aigle royal qui mesure plus de 2 mètres d’envergure fait de lui l’un des plus grands rapaces de France. Il possède des serres très acérées et un bec puissant lui permettant de chasser des proies de grande taille. Il peut vivre 25 ans.
L’AIGLE ROYAL
Aquila chrysaetos
Mode de vie
Il maitrise très bien le vol plané en utilisant les courants ascendants, mais il peut aussi voler à ras du sol pour surprendre ses proies.
Habitat
L’aigle royal habituellement sédentaire vit plutôt dans les zones montagneuses. Il possède généralement un territoire très vaste couvrant plusieurs milliers d’hectares
Alimentation
Il se nourrit généralement de proies vivantes qu’il chasse comme les marmottes, les lièvres, les jeunes chamois, les oiseaux. Il mange également des cadavres notamment à la fonte des neiges ou emportés par les avalanches.
Reproduction
Il construit son nid dans les parois rocheuses ou éventuellement sur un gros arbre. Ce nid appelé aire devient très imposant au fil des années et peut atteindre 2 à 3 mètres de diamètre et 2 mètres de haut. La femelle pond 2 œufs qu’elle couve pendant 45 jours. Le jeune appelé aiglon reste au nid pendant 4 mois et sera adulte seulement vers l’âge de 5 ans
Indices de présence
Vol plané
CETTE FICHE FAIT RÉFÉRENCE AUX ACTIVITÉS SUIVANTES :
24 h chrono
24 h chrono
Découverte des principales espèces diurnes du territoire.
Quelles sont les activités de ces espèces au cours de la journée ?
Au sein des espèces diurnes, distinguer celles qui ont des activités tout au long de la journée, de celles qui ont des déplacements particuliers au lever et au coucher du soleil.
La nuit venue, que font-elles ?
Découverte des principales espèces nocturnes du territoire.
Quelles sont les activités de ces espèces au cours de la nuit ?
Comment s’orientent-t-elles ?
Les exemples feront une place particulière aux divers rapaces. »


Pique et croque
Pique et croque
À partir d’espèces naturalisées, de photographies, de vidéos et de recherches sur site, observer et repérer les grandes caractéristiques morphologiques des espèces animales.
Exemples : La buse, le renard, le canard, le ragondin,…
Les espèces cibles sont choisies par référence au milieu naturel dans lequel évoluent les enfants.
Susciter des comparaisons entre les divers types d’espèces en s’appuyant sur leurs particularités morphologiques.
Les plumages, les pelages, les pattes, les ailes, la dentition…
En prenant comme base les différentes espèces au sein d’un même groupe, rechercher, observer et caractériser les différences et les ressemblances.
Les rapaces : la buse, le faucon pèlerin, l’aigle….
Rechercher les liens possibles entre les caractéristiques morphologiques d’un animal et son milieu naturel.
Les formes de becs et les régimes alimentaires des oiseaux d’eau.


Drôles d’oiseaux !
Drôles d’oiseaux !
Rechercher et observer les caractéristiques communes à toutes les espèces d’oiseaux.
Les rapaces – Les oiseaux des bois et des champs – Les oiseaux d’eau.
Rechercher et observer les différences entre les espèces d’oiseaux en centrant l’observation sur divers détails morphologiques.
Découvrir les multiples formes de becs, pattes, ailes, les différences de plumages.
Susciter des interprétations en liaison avec les ressemblances et les différences observées.
Ces interprétations permettent d’aborder la liaison avec le milieu naturel de l’espèce.
Les oiseaux d’eau et les zones humides.
Elles permettent d’aborder la liaison avec les modes d’alimentation des espèces.
Les becs des rapaces et ceux des oiseaux des bois et des champs.


Manger pour vivre
Manger pour vivre
En partant d’un milieu homogène : plaine – zone humide… favoriser la description du plus grand nombre d’espèces animales présentes : insectes, oiseaux, mammifères,…
Faire observer les divers types d’aliments auxquels ces espèces peuvent accéder : graines, herbes, insectes, feuilles, autres espèces…
Faire découvrir à l’aide d’animaux naturalisés, de crânes et de mâchoires, les différences et les ressemblances qui apparaissent.
Etablir des liens entre les espèces carnivores et la forme des mâchoires et de la dentition, par exemple, et susciter des classements de groupes d’espèces en établissant un lien entre le régime alimentaire et des formes spécifiques de mâchoires ou de becs.
Inciter à repositionner chaque groupe d’espèces dans son habitat pour susciter des liens entre le régime alimentaire, les formes et les espèces observées.
Aborder les autres formes d’échanges entre un animal et son milieu de vie : abri, zone de reproduction,…
Développer des hypothèses autour de la disparition de l’habitat de l’une des espèces observées.

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