Le colvert est un canard de surface. On le reconnait aisément à sa tête verte avec un collier blanc pour le mâle. La femelle, appelée cane se reconnaît à son plumage brun moucheté et le miroir violet de ses ailes.
LE CANARD COLVERT
Anas platyrhynchos
Mode de vie
Il vit en couple. Plusieurs couples peuvent parfois former de grands groupes. Bien qu’il soit migrateur, il est présent en France toute l’année.
Habitat
Il passe sa journée sur des étangs ou des cours d’eau qu’il quitte le soir pour aller se nourrir sur des prairies ou des champs cultivés.
Alimentation
Granivore en hiver, il mange principalement des végétaux, sauf pendant les 3 premières semaines de sa vie où il consomme des insectes.
Reproduction
Le couple se forme au début de l’hiver. La reproduction a lieu entre février et avril. La femelle pond 10 à 15 œufs et les couve pendant 28 jours. Elle s’en occupe seule jusqu’à leur envol.
Indices de présence
Il cancane, caquette ou nasille.
CETTE FICHE FAIT RÉFÉRENCE AUX ACTIVITÉS SUIVANTES :
La danse des canards
La danse des canards
Découverte des caractéristiques des deux familles de canards : les canards de surface et les canards plongeurs.
Présentation des signes distinctifs des principales espèces de canards de surface selon leur présence : le canard colvert, le canard siffleur, le pilet, le souchet et les sarcelles.
Présentation des signes distinctifs des principales espèces de canards plongeurs, selon leur présence : l’eider à duvet, le fuligule milouin, le fuligule milouinan, la nette rousse.
Observation des liaisons entre le milieu de vie, le mode de vie, le mode d’alimentation et les caractéristiques morphologiques : becs, pattes…
Approche du phénomène de la migration en liaison avec les saisons.

Pique et croque
Pique et croque
À partir d’espèces naturalisées, de photographies, de vidéos et de recherches sur site, observer et repérer les grandes caractéristiques morphologiques des espèces animales.
Exemples : La buse, le renard, le canard, le ragondin,…
Les espèces cibles sont choisies par référence au milieu naturel dans lequel évoluent les enfants.
Susciter des comparaisons entre les divers types d’espèces en s’appuyant sur leurs particularités morphologiques.
Les plumages, les pelages, les pattes, les ailes, la dentition…
En prenant comme base les différentes espèces au sein d’un même groupe, rechercher, observer et caractériser les différences et les ressemblances.
Les rapaces : la buse, le faucon pèlerin, l’aigle….
Rechercher les liens possibles entre les caractéristiques morphologiques d’un animal et son milieu naturel.
Les formes de becs et les régimes alimentaires des oiseaux d’eau.


Tous les mêmes ?
Tous les mêmes ?
La démarche d’investigation proposée sera réalisée, de préférence, en partant de l’observation de deux espèces relativement communes telles la pie bavarde et le lapin de garenne.
Proposer de caractériser l’habitat de ces deux espèces.
Où peut-on les observer ? Que voit-on ? Quels sont les indices de présence qui les caractérisent ? Comment s’abritent-t-elles?
A partir de la notion de terrier et de nid, favoriser la découverte de leurs fonctions.
Observer les régimes alimentaires de ces deux espèces.
Quelles distances parcourent-elles pour se nourrir ? De quoi se compose leur régime alimentaire ? Quels sont les obstacles qu’elles peuvent rencontrer et leurs conséquences ?
Selon les saisons, analyser les modifications dans le comportement de ces espèces, en particulier lors de la reproduction.
Combien de jeunes y-a-t-il ? Quel est le comportement des adultes ?
Comment l’autonomie se met-elle en place ? Quels sont les prédateurs et les risques ?


Drôles d’oiseaux !
Drôles d’oiseaux !
Rechercher et observer les caractéristiques communes à toutes les espèces d’oiseaux.
Les rapaces – Les oiseaux des bois et des champs – Les oiseaux d’eau.
Rechercher et observer les différences entre les espèces d’oiseaux en centrant l’observation sur divers détails morphologiques.
Découvrir les multiples formes de becs, pattes, ailes, les différences de plumages.
Susciter des interprétations en liaison avec les ressemblances et les différences observées.
Ces interprétations permettent d’aborder la liaison avec le milieu naturel de l’espèce.
Les oiseaux d’eau et les zones humides.
Elles permettent d’aborder la liaison avec les modes d’alimentation des espèces.
Les becs des rapaces et ceux des oiseaux des bois et des champs.


L’œuf et la poule
L’œuf et la poule
À partir d’oiseaux d’une ou plusieurs espèces, suivre les différentes étapes de leur cycle de vie. L’exemple de la perdrix
Observer les différences entre les plumes scapulaires de la perdrix selon qu’il s’agit d’un coq ou d’une poule : quelles sont les différences ?
Observer le nid de la perdrix : Où est-il situé ? Comment se présente-t-il ?
Compter le nombre d’œufs présents, les décrire, aborder la notion de mimétisme et émettre des hypothèses sur cette fonction.
Les œufs éclos, les jeunes perdreaux sont nidifuges. Que signifie cette notion ? Que mangent ces jeunes ? Quels sont les dangers qui les menacent ?
Comment s’alimentent les perdrix adultes ? A quelle période se reproduisent-elles ? Où peut-on les observer ?
Imaginer les conséquences s’il n’y a plus ni œuf, ni poule.


L’étang mystérieux
L’étang mystérieux
L’étang est un système complexe au sein duquel les échanges sont multiples et variés. Faire observer la diversité.
Les végétaux : comment sont-ils disposés ? Quel est leur rôle ?
La faune : quelle est-elle ? Où se trouve-t-elle et comment se répartit-elle ?
L’enquête au bord de l’étang permettra de découvrir la microfaune : larves, plancton, mollusques, mais également les insectes, les oiseaux et les poissons propres à ce biotope.
En s’appuyant sur l’exemple du brochet et de la carpe, le régime alimentaire de ces deux espèces sera détaillé.
Leur différenciation : forme de la mâchoire, dentition, seront examinées pour en déduire s’ils sont la proie ou le prédateur, s’ils sont le poisson végétarien ou le carnivore.
La notion de « réseau alimentaire », d’interdépendance des espèces animales et végétales, sera ainsi approfondie par l’expérimentation.
Lorsque le système de l’étang est en déséquilibre, que se passe-t-il ?
L’exemple des plantes invasives : la jussie.
Quelles sont les bonnes règles à suivre pour préserver l’étang et ses fonctions ?

Manger pour vivre
Manger pour vivre
En partant d’un milieu homogène : plaine – zone humide… favoriser la description du plus grand nombre d’espèces animales présentes : insectes, oiseaux, mammifères,…
Faire observer les divers types d’aliments auxquels ces espèces peuvent accéder : graines, herbes, insectes, feuilles, autres espèces…
Faire découvrir à l’aide d’animaux naturalisés, de crânes et de mâchoires, les différences et les ressemblances qui apparaissent.
Etablir des liens entre les espèces carnivores et la forme des mâchoires et de la dentition, par exemple, et susciter des classements de groupes d’espèces en établissant un lien entre le régime alimentaire et des formes spécifiques de mâchoires ou de becs.
Inciter à repositionner chaque groupe d’espèces dans son habitat pour susciter des liens entre le régime alimentaire, les formes et les espèces observées.
Aborder les autres formes d’échanges entre un animal et son milieu de vie : abri, zone de reproduction,…
Développer des hypothèses autour de la disparition de l’habitat de l’une des espèces observées.

La grande migration
La grande migration
L’observation des espèces migratrices, en particulier celles présentes sur les zones humides, facilite la compréhension des différences de comportement selon les saisons.
Découverte de la zone humide et observation des éléments qui la caractérisent :
La ligne d’eau et son évolution au cours des saisons. La végétation aquatique et de bords de rives. La présence ou l’absence d’espèces animales inféodées.
Description de la faune et de sa diversité : poissons, insectes, oiseaux, et autres espèces animales présentes :
Repérage des indices de présence de la faune et de leur localisation.
Observation des espèces présentes selon les saisons.
Que recherchent les oiseaux migrateurs sur les zones humides en hiver : alimentation, abri,… D’où viennent les migrateurs ? Vers où repartent-ils ?
Le canard colvert, espèce migratrice la plus commune des canards de surface pourra servir d’exemple..
Réflexion sur le rôle des zones humides ; les risques et menaces : les changements climatiques, les espèces exotiques envahissantes, le comblement,…


Bûcher la forêt
Bûcher la forêt
A quoi ressemble ma forêt ?
Découverte des strates forestières : arborescente, arbustive, herbacée, muscinale.
Le bois et le sous-bois.
Enquête sur les peuplements : les essences d’arbres présents, l’espacement des fûts, la présence ou non de bois mort. Quelles déductions peut-on tirer de ces constats ?
Quels sont les rôles de ma forêt ?
La biodiversité : enquête sur la faune et les indices de présence, du sol à la futaie.
Le climat : la production d’oxygène et la capture du carbone, le régime des pluies et l’évaporation de l’eau,…
Les formes d’utilisation : la production de bois, les activités récréatives, le paysage…
Ce processus de découverte est l’occasion de travailler sur diverses hypothèses autour de l’évolution de la forêt en lien avec les activités humaines.
Les zones humides
Les zones humides
Repérer la présence d’une zone humide dans le paysage
Comment se présente-t-elle ?
Qu’est-ce qui la caractérise ?
Les différents types de zones humides : marais, tourbières, étang,
estuaire…
Découvrir les plantes, les arbustes et les arbres à proximité de la zone humide.
Ont-ils une forme d’organisation particulière ?
Leur situation au cours des saisons évolue-t-elle selon qu’ils sont hors
d’eau ou sous l’eau ?
Imaginer leurs diverses fonctions en période d’inondation.
Découvrir les divers types de faune présents sous l’eau et hors d’eau dans la proximité de la zone humide. Le cas échéant, comparer avec la faune présente en milieu cultivé ou habité.
Observer les différentes fonctions des zones humides.
Pour la faune
Abri, nourriture, lieu de reproduction, halte migratoire, échanges inter- espèces…
Pour la flore
variété des essences, la roselière, les platières, protection contre les inondations, rôle tampon en cas de sécheresse, autoépuration…
En interaction
Avec les autres milieux naturels présents, la forêt, la plaine…
S’interroger sur le rôle des zones humides :
Sur la biodiversité.
Dans la lutte contre les changements climatiques.
Sur la vie culturelle, économique, récréative, d’un territoire.
Prendre conscience de la fragilité et de l’importance des zones humides.

Les corridors écologiques
Les corridors écologiques
Les chemins ruraux, les haies bocagères, les passages pour la faune sauvage, les passes à poissons, les ceintures vertes, sont parmi les éléments du paysage qui permettent et facilitent le déplacement et la libre circulation de la faune sauvage.
Observer les caractéristiques d’un corridor écologique, en comparaison avec une barrière écologique :
Canal, autoroute, ligne de chemin de fer, … repérage des obstacles au fractionnement de l’espace sur une grande échelle.
Clôtures, murs,agglomération,…repérage des mêmes obstacles sur une plus petite échelle.
Observer et décrire la faune sauvage présente :
Elaborer des hypothèses permettant de faciliter le déplacement de la faune sauvage sur le territoire et sur les risques encourus lors de ces déplacements. Le hérisson, la buse, le chevreuil,…
Faire des hypothèses conduisant à interrompre le parcours des animaux errants ou migrateurs et analyser leurs conséquences sur : l’alimentation, la reproduction les zones de fuite et de refuge…

Rechercher et noter, au sein du domaine de la Commune, les éléments de paysage susceptibles de correspondre à des corridors écologiques.
Rechercher et noter les actions susceptibles de diminuer ou d’empêcher le fonctionnement de ces corridors écologiques. La fauche des chemins ruraux, les coupes arbustives, les voies de circulation,…
Rechercher et décrire les éléments susceptibles de favoriser la création de ces corridors écologiques et de contribuer à la constitution des trames “vertes et bleues”.
Prendre conscience du rôle des corridors écologiques dans la préservation de la biodiversité.
