Le lapin de garenne est petit, de couleur brun-gris, avec un ventre clair. Ses oreilles sont de la même longueur que sa tête, et ses pattes arrière sont plus longues que ses pattes avant. Quand il court, on voit bien sa petite queue blanche.
LE LAPIN DE GARENNE
Oryctolagus cuniculus
Mode de vie
Le lapin de garenne vit en groupes sociaux, plusieurs adultes partageant une garenne et un territoire. Il est plus actif le soir, jusqu’au lever du jour, et se cache la journée.
Habitat
Il vit dans des terriers creusés dans le sol, l’ensemble est appelé garenne. Il aime les milieux semi-ouverts : cultures ou plaines avec des haies, bocage, vigne, mais aussi la garrigue.
Alimentation
Il mange des végétaux. Peu exigeant, il peut s’adapter et manger diverses plantes, herbes, bourgeons, et même écorces. Il peut vivre ainsi dans les milieux les plus pauvres.
Reproduction
La lapine peut faire jusqu’à 5 portées par an, presque toute l’année. Elle met bas 1 à 3 lapereaux. Les petits naissent sans poils et aveugles dans un terrier spécial appelé rabouillère.
Indices de présence
Les crottes, les garennes et les grattis.
CETTE FICHE FAIT RÉFÉRENCE AUX ACTIVITÉS SUIVANTES :
La haie champêtre
La haie champêtre
Qu’est-ce qu’une haie? Quelles sont les plantes qui la composent? Comment se structure-t-elle ?
Quels sont les liens entre les végétaux, la microfaune et la macrofaune ?
Quel est l’intérêt de la haie pour la faune sauvage ? La fonction d’abri, de nourriture, de zones de reproduction.
Quelle est l’importance de la haie pour le paysage, l’agriculture, comme zone de circulation, de déplacements et d’échanges ?
Comment évolue-t-elle au cours des saisons, au fil des années ?
Pourquoi faut-il apprendre à préserver les haies ? Mise en exercice pratique de plantation.
Sur les traces de la faune sauvage
Sur les traces de la faune sauvage
Rechercher des indices de présence de la faune sauvage au sein des divers milieux étudiés.
Témoignages des interactions entre la faune et la flore d’un biotope, les indices de présence : traces, empreintes, terriers, graines… permettent de déduire des relations à partir de leur observation.
Qu’est-ce qu’un indice de présence ?
Que doit-on chercher ?
Où doit-on regarder ?
Que doit-on écouter ?
A quelles espèces appartiennent ces indices de présence ?
Que racontent ces indices ?


Les mystères du lapin de garenne
Les mystères du lapin de garenne
Découvrir le lapin et ses caractéristiques morphologiques.
Reconnaître ses indices de présence.
Connaître son mode de vie, son alimentation, ses comportements.
Découvrir son habitat et les aménagements utiles pour le favoriser.
Apprendre à différencier lapin et lièvre.
Etablir des liens entre certaines caractéristiques morphologiques : pattes, pelage, dentition… son mode de vie et les caractéristiques du milieu naturel dans lequel il évolue.
Tous les mêmes ?
Tous les mêmes ?
La démarche d’investigation proposée sera réalisée, de préférence, en partant de l’observation de deux espèces relativement communes telles la pie bavarde et le lapin de garenne.
Proposer de caractériser l’habitat de ces deux espèces.
Où peut-on les observer ? Que voit-on ? Quels sont les indices de présence qui les caractérisent ? Comment s’abritent-t-elles?
A partir de la notion de terrier et de nid, favoriser la découverte de leurs fonctions.
Observer les régimes alimentaires de ces deux espèces.
Quelles distances parcourent-elles pour se nourrir ? De quoi se compose leur régime alimentaire ? Quels sont les obstacles qu’elles peuvent rencontrer et leurs conséquences ?
Selon les saisons, analyser les modifications dans le comportement de ces espèces, en particulier lors de la reproduction.
Combien de jeunes y-a-t-il ? Quel est le comportement des adultes ?
Comment l’autonomie se met-elle en place ? Quels sont les prédateurs et les risques ?


Manger pour vivre
Manger pour vivre
En partant d’un milieu homogène : plaine – zone humide… favoriser la description du plus grand nombre d’espèces animales présentes : insectes, oiseaux, mammifères,…
Faire observer les divers types d’aliments auxquels ces espèces peuvent accéder : graines, herbes, insectes, feuilles, autres espèces…
Faire découvrir à l’aide d’animaux naturalisés, de crânes et de mâchoires, les différences et les ressemblances qui apparaissent.
Etablir des liens entre les espèces carnivores et la forme des mâchoires et de la dentition, par exemple, et susciter des classements de groupes d’espèces en établissant un lien entre le régime alimentaire et des formes spécifiques de mâchoires ou de becs.
Inciter à repositionner chaque groupe d’espèces dans son habitat pour susciter des liens entre le régime alimentaire, les formes et les espèces observées.
Aborder les autres formes d’échanges entre un animal et son milieu de vie : abri, zone de reproduction,…
Développer des hypothèses autour de la disparition de l’habitat de l’une des espèces observées.

Bûcher la forêt
Bûcher la forêt
A quoi ressemble ma forêt ?
Découverte des strates forestières : arborescente, arbustive, herbacée, muscinale.
Le bois et le sous-bois.
Enquête sur les peuplements : les essences d’arbres présents, l’espacement des fûts, la présence ou non de bois mort. Quelles déductions peut-on tirer de ces constats ?
Quels sont les rôles de ma forêt ?
La biodiversité : enquête sur la faune et les indices de présence, du sol à la futaie.
Le climat : la production d’oxygène et la capture du carbone, le régime des pluies et l’évaporation de l’eau,…
Les formes d’utilisation : la production de bois, les activités récréatives, le paysage…
Ce processus de découverte est l’occasion de travailler sur diverses hypothèses autour de l’évolution de la forêt en lien avec les activités humaines.