Le mâle est appelé sanglier, la femelle se nomme laie et les jeunes, marcassins. Ceux-ci sont rayés à la naissance. Le mâle possède des canines redoutables : les défenses et les grès. Les laies ont des canines appelées crochets.
LE SANGLIER
Sus scrofa
Mode de vie
Il vit en compagnie dirigée par une laie meneuse. Les mâles y restent jusqu’à l’âge de 3 ans puis deviennent solitaires. Une compagnie peut compter plusieurs dizaines d’individus.
Habitat
On l’observe en forêt, principalement dans les ronciers mais aussi dans les haies touffues. La nuit, il cherche sa nourriture, au bois ou en plaine.
Alimentation
Il est omnivore et consomme particulièrement les fruits forestiers comme les glands. Il peut occasionner de gros dégâts dans les cultures agricoles.
Reproduction
La gestation de la laie dure 3 mois, 3 semaines et 3 jours. Elle met bas deux fois par an, 2 à 10 marcassins dans un endroit qu’elle aménage appelé chaudron.
Indices de présence
Vermillis, boutis, souille. Les crottes sont appelées laissées.
Son / Cri
Gruiiiik, gruiiiik
CETTE FICHE FAIT RÉFÉRENCE AUX ACTIVITÉS SUIVANTES :
La haie champêtre
La haie champêtre
Qu’est-ce qu’une haie? Quelles sont les plantes qui la composent? Comment se structure-t-elle ?
Quels sont les liens entre les végétaux, la microfaune et la macrofaune ?
Quel est l’intérêt de la haie pour la faune sauvage ? La fonction d’abri, de nourriture, de zones de reproduction.
Quelle est l’importance de la haie pour le paysage, l’agriculture, comme zone de circulation, de déplacements et d’échanges ?
Comment évolue-t-elle au cours des saisons, au fil des années ?
Pourquoi faut-il apprendre à préserver les haies ? Mise en exercice pratique de plantation.
Sur les traces de la faune sauvage
Sur les traces de la faune sauvage
Rechercher des indices de présence de la faune sauvage au sein des divers milieux étudiés.
Témoignages des interactions entre la faune et la flore d’un biotope, les indices de présence : traces, empreintes, terriers, graines… permettent de déduire des relations à partir de leur observation.
Qu’est-ce qu’un indice de présence ?
Que doit-on chercher ?
Où doit-on regarder ?
Que doit-on écouter ?
A quelles espèces appartiennent ces indices de présence ?
Que racontent ces indices ?


Une vie de sanglier
Une vie de sanglier
Le sanglier est devenu un hôte familier des campagnes, mais aussi, parfois, des villes.
Observable avec une relative fréquence, il reste malgré tout, mal connu.
Découverte des indices de présence du sanglier. Repérage des empreintes, des zones de passage, des excréments : les gardes, la coulée, les laissées.
Observation des places de repos – la souille, la bauge – et des lieux de fouissage – les vermillis, le boutis.
Détection des zones d’alimentation : le régime alimentaire d’un omnivore.
La reproduction.
Découverte du comportement lors de la période de reproduction : la polygamie, la compagnie, la durée de la gestation. Observation et description de la constitution du nid : la laie, le chaudron, la portée.
Les divers stades de développement du sanglier : marcassin, bête rousse, bête noire ou de compagnie, ragot, solitaire, laie meneuse.
Les différences et les ressemblances.
Entre le sanglier et le cochon, quels sont les points communs et les différences observables ?
Le même type d’intervention peut être proposé en étant illustré par une ou plusieurs autres espèces animales.


Maître renard
Maître renard
Très abondant sur notre territoire, le renard s’adapte aux changements des milieux naturels. Présent dans les bois, les plaines cultivées, il s’installe désormais en ville.
Découverte des caractéristiques de l’animal et observation des indices de présence. Le poids, la taille, le pelage…
Analyse de la diversité du régime alimentaire et des adaptations qui en découlent.
La renarde et le terrier.
Le comportement des renards lors de la période de reproduction.
Les diverses étapes du développement des renardeaux jusqu’à l’acquisition de l’autonomie.
Le même type d’intervention peut être proposé en étant illustré par une ou plusieurs autres espèces animales.


L’étang mystérieux
L’étang mystérieux
L’étang est un système complexe au sein duquel les échanges sont multiples et variés. Faire observer la diversité.
Les végétaux : comment sont-ils disposés ? Quel est leur rôle ?
La faune : quelle est-elle ? Où se trouve-t-elle et comment se répartit-elle ?
L’enquête au bord de l’étang permettra de découvrir la microfaune : larves, plancton, mollusques, mais également les insectes, les oiseaux et les poissons propres à ce biotope.
En s’appuyant sur l’exemple du brochet et de la carpe, le régime alimentaire de ces deux espèces sera détaillé.
Leur différenciation : forme de la mâchoire, dentition, seront examinées pour en déduire s’ils sont la proie ou le prédateur, s’ils sont le poisson végétarien ou le carnivore.
La notion de « réseau alimentaire », d’interdépendance des espèces animales et végétales, sera ainsi approfondie par l’expérimentation.
Lorsque le système de l’étang est en déséquilibre, que se passe-t-il ?
L’exemple des plantes invasives : la jussie.
Quelles sont les bonnes règles à suivre pour préserver l’étang et ses fonctions ?

Mon petit chemin
Mon petit chemin
Le chemin rural sera utilisé comme support du travail d’observation, de repérage et de tri des diverses formes du vivant.
La végétation – fleurs, herbes, arbustes – quelle est-elle ? Comment est-elle disposée ? Quelles sont les différences et les ressemblances ? Quelles sont les sources de son développement ?
La microfaune – lombrics, collemboles et autres habitants minuscules, peuplent le sol des chemins. A quoi ressemblent-ils ? Comment se déplacent-ils ? Que font-ils ? Qu’ont-ils en commun ?
Abeilles, papillons, mouches…. Où les observe-t-on ? Comment se présentent-ils ? Se nourrissent-ils ? Ont-ils ou non des points communs ?
La macrofaune – le lièvre, l’écureuil, le renard et des petits rongeurs, fréquentent le chemin rural. Comment peut-on les repérer ? Qu’y font-ils ? Que mangent-ils ? Décrire leurs comportements, repérer leurs indices de présence.
L’observation de la faune et de la flore d’un chemin rural permet de présenter les espèces en situation et d’aider à mieux cerner leurs différences, leurs ressemblances et leur interdépendance notamment sur le plan alimentaire.
L’observation pourra être recentrée ensuite sur une catégorie particulière d’espèce.

La forêt
La forêt
Observer le peuplement forestier
Quelles sont les diverses essences présentes ? A quelle famille appartiennent-elles ?
Quel mode d’organisation observe-t-on ? Les regroupements, associations…
Quelle est la nature du sol ? Géomorphologie, humus,….
Quelles sont les autres formes de végétations présentes ?
L’évolution de la forêt au fil des saisons.


La faune des forêts. Où regarder et qu’observer ?
Les animaux des sous-bois
Mammifères : cerf, chevreuil, sanglier, renard,…
Oiseaux : bécasse, faisans, merle noir, grives,…
Les animaux des terriers et des cavités
Mammifères : blaireau, fouine, martre, putois, chauve-souris,…
Oiseaux : chouette, hiboux, mésange, pic-vert,…
Les animaux des arbres
Mammifères : écureuil roux, martre, fouine, loir,…
Oiseaux : pigeon ramier, pie bavarde, corneille noire, buse variable, geai des chênes…

La forêt face aux changements :
Les risques :
Incendie, tempêtes,…. Dégénérescence et modifications de certains peuplements, espèces invasives, banalisation,…
Les atouts :
Capture du carbone, qualité des paysages, biodiversité, matériaux,…
S’initier aux gestes en faveur de la préservation de la forêt.
