LES PRAIRIES
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CYCLE 2 : Apprentissages fondamentaux
EXPLORER LES ORGANISATIONS DU MONDE
Reconnaître différents paysages
Découverte du littoral et de la diversité des espaces qui le composent :
cordon dunaire ; eau douce, saumâtre, salée ;…
Marée basse, marée haute… Quelles sont les espèces animales présentes
ou observables selon les marées et selon les saisons ?
Observation de la localisation de ces espèces animales le long du trait de
côte et, pour certaines d’entre-elles, des interactions avec les terres de l’intérieur.
La prairie est un milieu ouvert dominé par une végétation herbacée. Les prairies peuvent être ponctuées d’arbres ou de buissons isolés.
La prairie est un milieu ouvert dominé par une végétation herbacée.
Les prairies peuvent être ponctuées d’arbres ou de buissons isolés. La pie grièche écorcheur utilise les épines de ces buissons pour stocker sa nourriture.
En agriculture, la prairie désigne une surface cultivée avec des plantes fourragères.
Ces plantes peuvent appartenir au groupe des légumineuses, comme par exemple le pois, la vesce, ou encore le trèfle.
Les pollinisateurs en sont friands.
Ces plantes peuvent être aussi des graminées comme le dactyle, le vulpin, le ray-grass, ou la fétuque.
Les passereaux s’en régalent. C’est l’un des habitats de la caille des blés.
Les prairies peuvent être fauchées pour donner du fourrage aux animaux ou bien être pâturées, voire les deux selon les périodes.
La présence d’animaux et d’excréments comme la bouse de vache, favorise l’abondance d’insectes et d’invertébrés. Les sangliers s’en délectent.
Ces surfaces en herbe accueillent une grande diversité d’espèces végétales et animales. Elles jouent un rôle important dans la préservation de la qualité de l’eau et pour limiter l’érosion des sols.
La régression de l’élevage, la fermeture des milieux naturels, l’urbanisation, entraînent la disparition progressive des surfaces de prairies et de prés. Le paysage se banalise, la diversité s’appauvrit.
On distingue trois catégories de prairies : la prairie humide, la prairie sèche et la prairie fleurie.
La prairie humide est située à proximité d’un cours d’eau d’une zone humide, d’une nappe alluviale ou phréatique.
La végétation qui la recouvre est soumise à des périodes qui alternent des inondations et des exondations.
Certaines prairies restent humides même en été.
En zone littorale, la mer peut recouvrir la prairie, en particulier au moment des grandes marées.
La prairie humide abrite des plantes dites hygrophiles.
On y trouve la Gentiane des marais mais aussi la Drosera, une plante carnivore.
Ce milieu riche en insectes attire les chauves-souris. Les amphibiens comme les grenouilles s’y développent en abondance.
Leur présence attire de nombreux oiseaux : le héron, le courlis cendré et la bécassine des marais s’y nourrissent et peuvent y nicher. Le vanneau huppé et la foulque consomment les herbes qui s’y développent.
Elle abrite des mammifères aquatiques comme le rat musqué, le ragondin, la loutre ou le castor.
La prairie humide ou inondable joue un rôle important pour l’équilibre du milieu naturel. Sa présence limite les dégâts que peuvent causer les inondations.
En période sèche, l’été, la prairie humide fait office de point d’eau pour abreuver la faune. Elle sert de réserve pour les cours d’eau et contribue à en réduire la pollution.
La prairie sèche ou pelouse sèche, se développe sur un sol calcaire, sableux ou rocheux, notamment en altitude. L’eau n’y est pas retenue et s’infiltre directement. Les plantes s’adaptent à ce milieu pauvre en nutriments. La végétation reste rase, elle peut être fauchée.
Sur une prairie sèche, on peut trouver des espèces végétales comme la berce, la renoncule âcre, la campanule raiponce, ou des orchidées.
Cette diversité herbeuse et florale permet à de nombreux insectes d’y trouver abri et nourriture. Leur présence attire les oiseaux tels que les étourneaux et les corneilles ou encore les merles.
Les petits mammifères, comme le lapin, affectionnent particulièrement ce milieu naturel.
La prairie sèche est menacée de disparition lorsque la broussaille et les buissons l’envahissent peu à peu.
La nature atteint sa pleine maturité. Pour les plantes, c’est la période de fructification, grâce à la pollinisation, les fleurs se sont transformées en fruits.
Les prairies sont fauchées.
Les agriculteurs moissonnent le blé, l’orge, le colza, le tournesol et les récoltes sont engrangées.
Le têtard se métamorphose en grenouille.
Les oiseaux, comme la poule faisane et les mammifères, comme la lapine, ou la hase, la femelle du lièvre, élèvent leurs jeunes. Pour éviter les prédateurs et trouver de la nourriture, ils recherchent les haies, les buissons, les bords de champs ou de chemins. Les perdrix grises et rouges se regroupent en compagnies. Les hirondelles chassent les insectes.
Le grèbe huppé profite du niveau plus bas des étangs pour se nourrir de poissons et de petits mollusques.
Les bois du cerf, qui est l’un des plus grands mammifères de France, ont repoussé. Le velours qui les recouvre tombe à partir de la fin du mois de juillet.
La biche allaite son seul faon et se regroupe en hardes avec les autres femelles.
La prairie fleurie se rencontre dans toutes sortes de lieux. Elle est principalement exploitée par les agriculteurs pour faire pâturer les animaux et récolter le foin.
Sa végétation, à dominante herbeuse composée de graminées, s’enrichit de plantes annuelles comme le coquelicot, ou d’espèces vivaces comme la véronique de Perse ou la renoncule plus connue sous le nom de bouton d’or.
La prairie fleurie est une source précieuse d’alimentation pour les insectes pollinisateurs et les abeilles, en particulier.
Les passereaux s’y observent très régulièrement. Le chardonneret élégant se nourrit, comme son nom l’indique, des graines du chardon. Le faucon crécerelle vient y chasser les mulots et les musaraignes.
La grive mauvis en consomme les vers de terre.
La présence de l’outarde canepetière est l’un des indicateurs de la qualité écologique de ces prairies.
Pour la petite faune – lièvre, lapin, perdrix – la prairie constitue un lieu d’abri, de refuge et de nourriture.
Le chevreuil s’y rencontre très souvent.
Le renard y mulote avec assiduité.
La prairie fleurie contribue à la richesse et à l’équilibre de la biodiversité.
Dans notre pays, situé dans l’hémisphère Nord, en zone de climat tempéré, l’année est divisée en quatre saisons de trois mois chacune.
Le début de chaque saison commence par le solstice pour l’été et l’hiver et par l’équinoxe pour le printemps et l’automne.
A chaque saison, correspondent un climat et une température liés à l’inclinaison de l’axe de la terre et à sa proximité avec le soleil. La durée du jour varie elle aussi.
Les saisons jouent un rôle essentiel sur les évolutions des espèces végétales et animales et sur les activités humaines.
Le changement climatique peut perturber ces évolutions et ces activités.
Au printemps, la nature se réveille. Les températures sont plus douces, la luminosité, l’ensoleillement, plus importants qu’en hiver.
La sève remonte dans les différents organes des plantes.
Les bourgeons s’ouvrent et de nouvelles feuilles apparaissent. Les arbres se couvrent de fleurs. L’herbe repousse sur les prairies et les bords de chemins. C’est la période de la germination au cours de laquelle la végétation se développe.
Le hérisson et la tortue cistude sortent de leur hibernation.
De nombreuses espèces migratrices, comme l’hirondelle, sont de retour.
C’est la saison de la reproduction et des naissances pour un grand nombre d’animaux. La biche met bas son unique faon qu’il ne faut ni toucher, ni déranger. Les bois du cerf commencent à repousser.
Les oiseaux font entendre les chants des parades nuptiales.
Le grèbe huppé arbore sa huppe colorée.
Le pigeon ramier, également appelé palombe, après avoir choisi son territoire, attire les femelles en roucoulant.
Les nids se construisent et se garnissent.
Les insectes sont à l’ouvrage. Leur abondance coïncide avec l’éclosion des œufs de perdrix. Les jeunes perdreaux, insectivores peuvent ainsi trouver la nourriture nécessaire à leur croissance.
La grenouille retourne vers le milieu aquatique pour y pondre ses œufs. Les têtards se développeront, selon la température de l’eau, entre 3 et 20 jours après la ponte.
Les renardeaux commencent à sortir de leur terrier.
Pour les agriculteurs, comme pour les jardiniers, c’est la saison des semis du maïs, du tournesol ou des plantations.
Les haies, les chemins, les bordures de champs, comme tous les milieux naturels, accueillent une riche biodiversité qu’il faut veiller à préserver.
L’été est la saison qui a les jours les plus longs et les mois les plus chauds de l’année.
La sécheresse excessive, les grands incendies de forêt et de broussailles, peuvent venir perturber les équilibres de la flore et de la faune. Les orages d’été, parfois violents, peuvent détruire les couvées des oiseaux ou inonder la rabouillère de la lapine.
La nature atteint sa pleine maturité. Pour les plantes, c’est la période de fructification, grâce à la pollinisation, les fleurs se sont transformées en fruits.
Les prairies sont fauchées.
Les agriculteurs moissonnent le blé, l’orge, le colza, le tournesol et les récoltes sont engrangées.
Le têtard se métamorphose en grenouille.
Les oiseaux, comme la poule faisane et les mammifères, comme la lapine, ou la hase, la femelle du lièvre, élèvent leurs jeunes. Pour éviter les prédateurs et trouver de la nourriture, ils recherchent les haies, les buissons, les bords de champs ou de chemins. Les perdrix grises et rouges se regroupent en compagnies. Les hirondelles chassent les insectes.
Le grèbe huppé profite du niveau plus bas des étangs pour se nourrir de poissons et de petits mollusques.
Les bois du cerf, qui est l’un des plus grands mammifères de France, ont repoussé. Le velours qui les recouvre tombe à partir de la fin du mois de juillet.
La biche allaite son seul faon et se regroupe en hardes avec les autres femelles.
A l’automne, les journées raccourcissent, le soleil semble moins chaud et les pluies plus abondantes.
Les feuilles des arbres à feuilles caduques se teintent de couleurs qui vont du jaune à l’orangé ou au brun. Certaines commencent à tomber.
Les agriculteurs sèment les graines de blé, d’orge ou de colza.
Les viticulteurs vendangent leurs vignes.
Le cerf élaphe dont les bois, faits d’os, peuvent peser jusqu’à 10 kilos, cherche à attirer les femelles. C’est la période du brame, cri rauque qui résonne en forêt.
Les dernières chaleurs et l’humidité sont propices à la présence des champignons.
Certaines espèces constituent des réserves pour l’hiver, comme les fourmis. L’écureuil stocke les fruits forestiers comme les glands, les châtaignes.
Le grèbe huppé perd sa huppe, il se rassasie de poissons et se constitue une réserve de graisse pour l’hiver.
De nombreux oiseaux partent en migration. En novembre, des milliers de pigeons ramiers, de canards ou de grues cendrées, traversent le ciel. L’hirondelle part vers l’Espagne ou l’Afrique.
En hiver, la nature est au repos.
Les arbres à feuilles caduques ont totalement perdu leurs feuilles, la sève ne monte plus, la végétation arrête sa croissance.
Dans les champs, les céréales semées à l’automne sont en dormance.
Les animaux s’adaptent au froid. L’ours brun hiverne, la marmotte et le hérisson hibernent.
Ils ralentissent leur rythme cardiaque et abaissent leur température corporelle en dormant tout l’hiver. Ils économisent ainsi leurs réserves. De nombreux amphibiens, tels que la grenouille, hibernent, parfois sous le tapis forestier, pour éviter le gel.
Les grèbes, les oies et les canards, se regroupent en bande sur les étangs et les plans d’eau. Leurs plumes inférieures sont plus courtes et plus denses, c’est le duvet.
Le cerf se dote d’un pelage plus épais, tout comme le chevreuil et la plupart des mammifères.
A la fin de l’’hiver, le cerf perd ses bois.
Et le cycle des saisons recommence.