C’est l’automne.
Le vent a fait tomber les fruits des branches d’un chêne : ce sont des glands.
Sans le savoir, un écureuil va participer à leur dispersion dans la nature. Il saisit un gland et bondit un peu plus loin, pour l’enfouir sous des feuilles mortes !
Ce gland viendra compléter sa réserve de nourriture pour l’hiver.
Cet hiver, l’écureuil a oublié de récupérer le gland.
Or, dans ce gland, il y a une graine. Et dans cette graine se cache une nouvelle plante en miniature : l’embryon.
En se nourrissant des réserves contenues dans la graine (les cotylédons), l’embryon commence à grandir. Il enfonce d’abord sous terre une petite racine verticale.
Puis une tige bien droite commence à sortir de terre !
À cette étape, la pousse continue de puiser dans les réserves des cotylédons pour se développer.
Elle est encore très fragile.
Petit à petit, la tige et les racines grandissent. Bientôt, les premières feuilles apparaissent. Ce jeune plant d’arbre, issu de la germination, est appelé « semis ».
Grâce à ses racines profondes, le semis de chêne puise dans la terre l’eau et les sels minéraux dont il a besoin pour se développer.
Au fil des semaines, la pousse du petit chêne continue de se développer.
Maintenant que les réserves nutritives de ses cotylédons sont épuisées, il lui faut de la lumière pour bien grandir.
Par chance, il a germé dans un endroit dégagé et ensoleillé. Exactement ce dont il a besoin !
Les années ont passé.
Les branches et les racines du chêne ont grandi et pris de l’épaisseur.
La tige est devenue un tronc solide, couvert d’écorce.
Aujourd’hui, le chêne est capable de produire des glands dont certains donneront peut-être, à leur tour, de nouveaux arbres !